Harcèlement
Donald Trump ne digère pas du tout l'enquête de presse sur ses relations avec les femmes
Lundi, le milliardaire s'est déchaîné sur Twitter contre un article du New York Times sur une partie de son comportement avec les femmes.
Le 14 mai dernier, le quotidien américain le New York Times a publié un long article sous forme d'enquête, relayé en Une de son édition papier du 15 mai, sur les relations plus que douteuses du futur candidat à la présidence des Etats-Unis avec les femmes.
Dès le lendemain, Donald Trump a viré au rouge sur les réseaux sociaux : pas moins de 18 messages postés sur le compte Twitter du milliardaire faisaient référence à l'article de la veille : "malhonnête, mensonger", le candidat républicain ne sait plus par quel bout prendre les révélations du quotidien.
The failing @nytimes wrote yet another hit piece on me. All are impressed with how nicely I have treated women, they found nothing. A joke!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 15 mai 2016
"Le défaillant NY Times a encore publié un gros article sur moi. Tout le monde est impressionné par ma gentillesse envers les femmes, eux n'ont rien trouvé. Quelle blague", peut-on lire dans le premier message de M. Trump sur Twitter.
Vers la fin de son coup de gueule, Donald Trump qualifie carrément l'article de faux, et crie à la diffamation :
No wonder the @nytimes is failing—who can believe what they write after the false, malicious & libelous story they did on me.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 16 mai 2016
"Pas étonnant que le NY Times soit défaillant. Qui peut croire ce qu'ils racontent après l'article faux, malveillant et diffamatoire qu'ils ont fait sur moi", peste le roi de l'immobilier américain.
Le New York Times avait en effet décrit "des avances non désirées, des commentaires sans fin sur les formes féminines" et "une conduite déstabilisante sur le lieu de travail" de la part de M. Trump dans son entourage féminin, politique ou non, notamment lors de fêtes "piscine" ou du concours de Miss America, organisés par l'homme d'affaires.
Après cette volée de bois vert de Donald Trump, le quotidien a été obligé d'envoyer les deux auteurs de l'article, les journalistes américains Michael Barbaro et Megan Twohey sur le plateau de la chaîne CNN, pour expliquer que les mots d'une des ex-de Trump apparaissant dans l'enquête, Rowanne Brewer Lane, n'avaient pas été "sortis de leur contexte", comme elle l'a par la suite déclaré dans la presse, et sur le plateau de la chaîne Fox News.
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