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Sensation
Marine Le Pen demande aux policiers de venir chercher son téléphone dans son soutien-gorge
Visée par une perquisition au siège du Front national en février, la Présidente du parti échappe au contrôle de son portable, de manière inhabituelle.
C'est une information révélée mardi par le quotidien L'Express. Le 17 février dernier, une perquisition a été menée au siège du Front national, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte il y a un an par le Procureur de la République.
Marine Le Pen, téléphone portable en main, commence à filmer les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. L'un de ces derniers lui demande alors d'arrêter l'enregistrement.
La présidente du Front national remise alors son smartphone… dans son soutien-gorge, et tance les forces de l'ordre, rétorquant qu'ils "viennent le chercher". Succès. L'appareil restera à sa place. Incident amusant, mais clos.
La cause de l'enquête : les salaires de 20 assistants de députés européens FN, payés exclusivement par le Parlement de Strasbourg. Problème, leurs noms apparaissent aussi dans l'organigramme du parti, ce qui laisse entendre qu'ils sont affectés à des tâches nationales pour le seul compte de FN, bien que rémunérés par le Parlement.
Dans un communiqué, le FN dénonçait "opération politique directement pilotée par François Hollande et Manuel Valls".
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