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François Hollande : "Je ne multiplie pas les cadeaux !"
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Promis !

Invité sur Europe 1, le chef d'Etat conteste être en campagne mais annonce une possible baisse d'impôts pour les ménages.

La campagne a commencé. C'est un François Hollande combatif qui est venu, pendant plus d'une heure, jusitifier sa politique, sur Europe 1.

La relance économique : "Quand j'ai eu cette formule 'ça va mieux', ce n'était pas pour dire 'tout va bien'. Et ce n'est pas forcément pour tous les Français" a promis François Hollande. ‘’Ce que je veux c’est que ça s’améliore, pas seulement dans les chiffres, mais aussi dans la réalité. Ca prend du temps avant que ça n’ait des effets.’’

‘’Je préfère qu’on garde de moi une image d’un président qui a fait des réformes, même impopulaires, plutôt qu’un président qui n’a rien fait (… ) Je vais poursuivre, je vais même amplifier,’’ prévient-il.

‘’Je ne céderais pas. Il y a eu trop de gouvernements qui ont cédé. Les Français, je les conduis vers une forme de social-démocratie à la française.’’

Les impôts : Le président de la République devrait annoncer une baisse d’impôts pour les ménages, dont les modalités seront décidées cet été. ‘’Si les comptes s’améliorent, si la croissance revient, nous ferons un effort pour les ménages. Ce que nous distribuerons, nous l’aurons,’’ a-t-il affirmé. De la même façon, le chef a jugé ‘’possible’’ que l’impôt des sociétés baisse de nouveau.

Les nouvelles dépenses décidées : "Je ne multiplie pas les cadeaux !" a-t-il martelé en justifiant les dernières décisions comme la hausse du point d'indice des fonctionnaires ou encore les aides aux agricultures. Pour le chef d’Etat, c’est le retour de la croissance qui permet ces dépenses.

Le chômage : "Sous mon prédécesseur, le chômage a augmenté d'un million et de 600 000 sous mon mandat’’ a-t-il lancé. ‘’C'est beaucoup trop. Ces chiffres sont insupportables. Je ne vais pas faire des prophéties, c’est une bataille, c’est un combat. La bataille n’est pas gagnée. Ce serait téméraire, prétentieux et presque mensonger’’.

Emmanuel Macron : ‘’Je lui ai fait confiance, je lui ai confié des responsabilités’’ rappelle le chef d’Etat. ‘’S’il veut développer ses idées, il peut le faire mais dans le cadre de la solidarité gouvernementale.’’ Et de préciser : ‘’s’il n’avait pas ma confiance, il ne serait pas au gouvernement (…) Si on commence à être dans la suspicion, on ne peut pas gouverner’’.

Les salaires des patrons : ‘’Il faut rémunérer la réussite, le talent’’ explique François Hollande. ‘’Mais jusqu’à un certain point.’’ François Hollande s’en remet désormais au Medef pour limiter les abus et prévient que les décisions prises en assemblées générales deviendraient contraignantes, par la loi, si le patronat ne s’emparait pas du sujet.

Les manifestations : ‘’On peut manifester, on peut occuper des places, cela fait partie des libertés’’ souligne-t-il. ‘’Mais il se glisse des casseurs. Ca suffit, ça ne pourra pas rester sans réponses. Il y a eu plus d’un millier d’interpellations, une soixantaine de personnes condamnées. Toutes les consignes ont été données. Elles sont maitrisées. Manifester c’est un droit, casser c’est un délit.’’

Les frondeurs : ‘’il y en une vingtaine’’ qui se mettent dans l’opposition depuis le début. ‘’Tous les textes depuis 2012 sont passés’’ rappelle-t-il. ‘’Le seul qui ne soit pas passé c’est celui de la réforme constitutionnelle.’’

‘’Il y a une alternative de droite qui existe. Si la gauche n’est pas reconduite, il y aura la droite, voire l’extrême-droite. Au-delà du gouvernement, il n’y a pas d’alternative gauche pour le pouvoir. Il y a toujours eu une gauche qui voulait gouverner et une qui ne le voulait pas, c’est l’histoire de la France.’’

Le prochain président de la République : ‘’Le monde n’est déjà plus le même qu’en 2012. Ma conception de la politique est d’être en perpétuel mouvement. La crise des réfugiés, c’était prévu dans le programme ? La guerre au Mali, c’était prévu ?’’ Il en a profité pour tacler sévèrement la droite. ‘’Au moment où l'économie reprend, dire qu'on va baisser les impôts des plus favorisés et augmenter la TVA, c'est injuste. Le risque c’est qu’ils le fassent. Lisez-les ! Franchement, lisez ce qui est proposé !’’

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