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Panama Papers : Crédit Agricole et BNP Paribas inquiétés à leur tour
©Atlantico - montage photographique

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D'après des révélations du quotidien Le Monde mercredi, les deux banques auraient bien géré des sociétés offshores via le cabinet Mossack Fonseca au Panama.

Depuis la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca le mois dernier, personne n'est à l'abri. Surtout les établissements bancaires. Après la Société Générale dès le début du feuilleton "Panama Papers", deux banques plutôt discrètes jusqu'à présent sont à leur tour touchées par les révélations issues de la base de données du cabinet panaméen Mossack Fonseca.

Selon le journal Le Monde, le Crédit Agricole aurait ainsi géré 1.129 sociétés dans des paradis fiscaux depuis 1990, contournant la directive européenne sur la fiscalité de l'épargne. Parmi les dispositifs en cause au sein de la banque nationale, une évasion fiscale opérée par des filiales à l'aide de prête-noms, permettant aux clients détenteurs d'un compte en Suisse de ne pas payer une taxe de 35% sur leurs revenus.

Le Crédit Agricole a pourtant déclaré dans un communiqué transmis à l'AFP "cesser de manière définitive" tout montage de sociétés écran depuis 2015 : "La banque privée du Crédit Agricole ne crée ni n'administre de structures dites offshore pour ses clients", explique la banque.

Quant à BNP Paribas, il s'agirait de 438 structures offshores, assorties elles aussi d'une utilisation de prête-noms et de pots-de-vin à hauteur de plusieurs dizaines de millions de dollars, utilisés notamment pour la corruption d'un haut fonctionnaire de la Défense Bahamien. En outre, une filiale monégasque de BNP aurait dissimulé, dans ses communications par e-mail avec Mossack Fonseca, le nom des bénéficiaires et des sociétés sous formes d'initiales.

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Lu sur Le Monde

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