Lever l'omerta
"Il y a beaucoup de Denis Baupin à l'Assemblée", assure Cécile Duflot
"Ce qu'on savait surtout, c'est que c'était un goujat, oui (...) que c'était un harceleur dans ces proportions-là , avec ce type d'actes, non. Il faut dire la vérité", a confié l'ancienne ministre sur le plateau de France 5.
Invitée de l'émission "C à vous" mardi 10 mai sur France 5, Cécile Duflot a commenté les multiples accusations d'agressions sexuelles qui visent le député écologiste Denis Baupin. Ce dernier a par ailleurs indiqué qu'il portera plainte en diffamation. L'ancienne ministre a admis qu'elle était au courant de certaines de ces accusations, tout en estimant qu'il y a "beaucoup de Denis Baupin à l'Assemblée".
"Je savais ce qui se disait par certains, indirectement, je savais ce que m'avaient rapporté quelques personnes mais je ne savais pas ce qui est sorti dans la presse hier (…) Je connaissais une histoire, celle de Sandrine Rousseau, qui m'a été racontée il n'y a pas si longtemps. Quand nous en avons parlé j'étais ministre, je m'en souviens très bien, je lui ai dit: 'Ça, ça s'appelle une agression sexuelle. C'est pas un dérapage'. Il l'a plaquée contre un mur, il lui a tenu la poitrine, il a essayé de l'embrasser, c'est une agression sexuelle. C'est puni de 5 ans d'emprisonnement, c'est un délit. J'étais vraiment choquée quand elle me l'a décrit comme ça", a confié la députée EELV.
Selon Cécile Duflot, "Personne n'a couvert" Denis Baupin, qui a quitté son poste à la présidence de l'Assemblée nationale après ces révélations. "Ce qu'on savait surtout, c'est que c'était un goujat, voire un goujat important (…) Que c'était un goujat, oui, que c'était un harceleur dans ces proportions-là , avec ce type d'actes, non. Il faut dire la vérité", a-t-elle ajouté.
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