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Commémoration du 8 Mai 1945 : François Hollande déclare qu'il "sera là" l'an prochain
©Reuters

Cérémonie

"Je veux que les Français soient fier de leur pays, quel que soit le sentiment qu'ils peuvent porter sur celui qui le dirige en ce moment" a souligné le chef de l'Etat.

C'était le dernier 8-mai de son quinquennat. Ce dimanche matin, pour la cérémonie du 71e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie, François Hollande s'est rendu sur les Champs-Élysées où il a déposé une gerbe, place Clemenceau, au pied de la statue du général de Gaulle et respecté une minute de silence. Il a remonté ensuite les Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe pour ranimer la flamme du Soldat inconnu avant de rejoindre des ministres (tels que Jean-Yves Le Drian ou Ségolène Royal), ainsi que plusieurs personnalités du monde politique, dont Nicolas Sarkozy. Ce dernier a confié sur France 2 qu'il venait à cette cérémonie du 8 mai, car c'est "un symbole d'unité nationale".

Emmanuel Macron était également présent sur les Champs-Elysées avant de se rendre à Orléans, pour prononcer un discours sur Jeanne d'Arc. Interrogé sur d'éventuelles crispations avec François Hollande, le ministre de l'Economie a assuré qu'il "n'y a jamais eu de malaise" avec le chef de l'État. "Il n'y en a jamais eu, je vous rassure, il ne faut pas croire tout ce que vous pouvez lire" a-t-il confié.

François Hollande lui, n'a pas échappé aux questions concernant son avenir. Dans un an, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle (le second tour est prévu le 7 mai 2017), il présidera cette commémoration marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en présence du nouveau président élu… ou débutera un second mandat s'il se représente et remporte l'élection.

Mais le chef de l'Etat s'est montré évasif tout en se défendant d'être en campagne. "La seule information que je peux vous donner, c'est que je serai là le 8 mai prochain". Il a souligné vouloir "que les Français soient fier de leur pays, quel que soit le sentiment qu'ils peuvent porter sur celui qui le dirige en ce moment."

>>>> A LIRE AUSSI :8 mai 1945, la victoire contre le mal : mais que nous reste-t-il aujourd'hui des principes fondateurs de la reconstruction ?

Lu sur Le Figaro

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