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Trump : les Rolling Stones lui demandent "d'arrêter immédiatement" d'utiliser leur musique
©Ki Price / Reuters

Sympathy for the Devil

Dans un communiqué du 4 mai dernier, le légendaire groupe britannique a instamment prié le candidat républicain en lice pour la présidentielle américaine de cesser la diffusion de leurs chansons pendant ses meetings, sans leur permission.

Après le discours de Donald Trump mardi 3 mai à New York pour célébrer sa victoire cruciale dans l'Etat de l'Indiana, l'équipe du magnat de l'immobilier avait en effet diffusé une chanson du célèbre groupe britannique les Rolling Stones : Start Me Up. Un peu plus tôt dans la journée lors d’un rassemblement électoral, c'est le titre You Can’t Always Get What You Want ("On n'a pas toujours ce qu'on veut") qui avait retenti.

Trump est un grand fan de musique, explique le quotidien britannique The Guardian. Depuis des mois, le milliardaire diffuse régulièrement des chansons lors de ses meetings, des standards d'Elton John à la chanteuse Adele pour la Grande Bretagne, en passant par R. E. M. ou Aerosmith pour les groupes américains.

Malheureusement pour l'homme d'affaires, l'intérêt des musiciens n'est pas réciproque. Certains entendent bien faire valoir leurs droits, ou au moins qu'on leur demande l'autorisation avant de diffuser un de leurs titres. C'est le cas d'Adele, d'Aerosmith, de R. E. M. ou encore du chanteur Neil Young, qui avant les Stones avaient déjà ordonné à Donald Trump de ne plus se servir de leurs chansons comme bande-son pour ses meetings.

Pas très convaincu qu'il ne pouvait pas avoir toujours ce qu'il voulait, Donald Trump a ignoré notamment la demande d'Adele, formulée en février dernier. D'après le site Politico, l'équipe de campagne du milliardaire a utilisé Skyfall deux jours plus tard, puis Rolling In the Deep le lendemain.

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Lu sur The Guardian

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