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NKM désire supprimer le poste de Premier ministre
©Reuters

VIème République

La candidate à la primaire des Républicains donne sa vision du renouvellement de la politique.

La candidate à la primaire des Républicains propose de supprimer le poste de Premier ministre. Elle qui souhaite renouveler le système poitique déclare dans un entretien au Parisien, ce lundi 2 mai, vouloir "transformer radicalement" les institutions.

«Notre régime s'est présidentialisé. Autant en prendre acte. (...) Le président de la République deviendrait ainsi le chef du gouvernement, avec une équipe resserrée de dix grands ministres» argue-t-elle. Les ministères survivants seraient les Affaires européennes et Finances, l'Aménagement du territoire, la Connaissance, les Affaires sociales, les Affaires étrangères, l'Intérieur, la Justice, l'Economie, la Santé et la Défense. L'environnement serait représenté par un des « ministres de projets » qui complèteraient l'équipe gouvernementale. Le Parlement, de plus, devra approuver les ministres nommés par le président de la République.

L'ancienne ministre s'attaque ensuite au nombre des parlementaires. Elle souhaite arriver à 200 sénateurs et 400 députés tandis qu'aujourd'hui, le Sénat compte 348 élus et l'Assemblée nationale 577 députés. Une solution économique pour un Parlement qui « manque de moyens », remarque la candidate.

Nathalie Kosciusko-Morizet  dénonce encore le Conseil économique, social et environnemental qu'il faudrait remplacer par « une chambre des Citoyens ». Une plate-forme en ligne qui  permettrait à chacun de soumettre une proposition de loi. Et, au bout de 500.000 signatures d'électeurs inscrits, le projet serait « obligatoirement débattu devant le Parlement », illustre la députée.  Une façon de renouveler le monde politique que les citoyens  voient fonctionner « avec des règles du siècle passé, à une époque où tout le monde gère sa vie avec son smartphone ».

La candidate à la primaire de la droite n'en est pas à sa première charge contre la Vème République, elle qui avait déclaré en avril dernier: «Je crois qu'on ne renouvellera pas la politique sans changer la Constitution».

Vu sur Le Parisien

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