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Nucléaire, Nuit Debout, loi El Khomri et Emmanuel Macron : Nicolas Sarkozy mène la charge contre le gouvernement
©Reuters

Offensif

Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), le chef des Républicains estime que la fermeture de Fessenheim est une "erreur historique" et accuse l'actuel patron de Bercy de "cynisme".

Pas encore de candidature officielle, mais de nombreuses propositions. Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), qui paraît exceptionnellement samedi 30 avril, Nicolas Sarkozy évoque l'écologie et estime notamment qu'il n’y a "simplement aucune alternative crédible à l’énergie nucléaire." Le patron des Républicains fustige notamment la fermeture programmée de Fessenheim, qualifiée "d'erreur historique".  "A lui seul, le site de Fessenheim fournit notamment l'électricité de toute la région Alsace", explique-t-il. "Elle rapporte plus de 300 millions d'euros de bénéfices à EDF et elle ne pose aucun problème de sécurité".

L'ancien chef de l'Etat voit dans cette fermeture une tactique électorale. "De deux choses l’une: soit les centrales sont dangereuses et, dans ce cas, la France comptant 58 réacteurs nucléaires, pourquoi fermer ceux de Fessenheim et pas les autres ? Soit ce n’est pas dangereux et, dans ce cas-là, pourquoi fermer Fessenheim ? Uniquement par pure tactique électorale." Il promet que son parti abrogera, en cas d’alternance en 2017, l'objectif actuel de réduire la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité française.

Nicolas Sarkozy profite également de l'interview pour tirer à boulets rouges sur le projet de réforme du Code de travail. "La loi El Khomri, c’est le Cid à l’envers : nous sommes partis 500 pour arriver 3 000 au port…", ironise-t-il. "Là, nous sommes partis pour assouplir le droit du travail et nous arrivons avec un projet de loi dont on nous dit qu’il va durcir les CDD et qu’il ne va pas assouplir les CDI. C’est exactement le contraire de ce qu’il fallait faire".

Alors que ses propos sur Nuit Debout avaient provoqué une légère controverse, l'ancien président persiste et signe. "C'est que c'est un mouvement d'extrême gauche qui n'est porteur d'aucune idée constructive. Et que le gouvernement a laissé faire pour des raisons, là encore, purement électorales. Nous payons très cher la faiblesse et la perte d'autorité au plus haut sommet de l'État", accuse-t-il.

Interrogé sur Emmanuel Macron, le patron des Républicains ne mâche pas ses mots. "J'aime ce qui est franc et authentique, ce qui est sincère. M. Macron a été le plus proche collaborateur de François Hollande (...) c'est-à-dire au moment où a été enclenchée et votée la pire stratégie d'augmentation des impôts que la France ait jamais connue. Cela fait deux ans qu'il est ministre de l'Économie et qu'il ne cesse pourtant de dénoncer la politique qu'il est en charge d'appliquer. Je pense que c'est du cynisme".

>>>> A LIRE AUSSI : Primaire 2017 : la candidature de Nicolas Sarkozy révélée dans un mail secret

Lu sur le JDD

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