Crise politique
Espagne : les négociations relancées "in extremis" en vue de former un gouvernement
Le roi Felipe VI doit achever mardi soir une série d'entretiens avec les dirigeants politiques espagnols, après laquelle il pourrait annoncer la tenue de nouvelles élections en juin, faute d'accord pour la formation d'un gouvernement.
Après avoir reçu la proposition d'une formation régionale adressée aux formations de gauche, le Parti socialiste espagnol a annoncé mardi 26 avril la reprise des négociations en vue de la formation d'un gouvernement qui remplacerait la droite au pouvoir. Cette reprise des discussions est intervenue grâce à "Compromis", un petit parti régional de Valence qui a proposé un accord in extremis aux formations de gauche pour éviter la tenue d'élections anticipées.
"Nous pouvons encore éviter la tenue d'élections", a déclaré Antonio Hernando, porte-parole socialiste, affirmant que sa formation était déjà d'accord avec la majorité des points proposés par le parti régionaliste de Valence, alors que le roi Felipe VI doit achever mardi soir une série d'entretiens avec les dirigeants politiques espagnols après laquelle il pourrait annoncer la tenue de nouvelles élections en juin, faute d'accord pour la formation d'un gouvernement.
Le parti de gauche radicale Podemos a jugé l'initiative de Compromis "intéressante". Il a toutefois expliqué sur son compte Twitter qu'il n'était pas favorable à un "gouvernement du PSOE en minorité", sans cependant préciser s'il acceptait de discuter sur cette base.
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