Les eurosceptiques allemands de l'AfD voudraient une zone Euro… sans la France<!-- --> | Atlantico.fr
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Joerg Meuthen, porte-parole du parti "Alternative für Deutschland" (AfD) lors d'une conférence de presse à Berlin en Allemagne, le 14 mars 2016
Joerg Meuthen, porte-parole du parti "Alternative für Deutschland" (AfD) lors d'une conférence de presse à Berlin en Allemagne, le 14 mars 2016
©REUTERS/Wolfgang Rattay

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Le parti eurosceptique national-libéral allemand "Alternative für Deutschland" (AfD) souhaite une nouvelle union monétaire en Europe, réduite à quelques pays. La France, jugée "problème politique" dans la zone euro par l'AfD, n'en fera pas partie.

"Nous pouvons avoir une monnaie commune avec les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande ou les Etats baltes. Ils ont la même culture de la stabilité que nous. Mais les Français en ont une autre, sans parler des Italiens, Espagnols, Portugais et des Grecs. Ils ne veulent pas entendre parler d'austérité", estime le porte-parole de l'AfD, Jörg Meuthen, lundi dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

"Personne ne veut expulser la France. Mais la France est naturellement un problème politique", a confié le vice-président de l'AfD Alexander Gauland dans les colonnes du FAZ.

Le parti AfD se positionne comme néo-conservateur ou souverainiste. Selon la presse allemande et étrangère, le parti serait vu comme populiste et anti-immigration.

En septembre 2013, six mois après sa création, l'AfD parvient presque à entrer au Bundestag à l'occasion des élections législatives, avec plus de 2 millions de voix soit 4,7 % des votes.

Lors de ses premières élections européennes en 2014, le parti obtient 7% des voix, ce qui lui confère 7 sièges d'eurodéputés au Parlement européen.

Mais c'est en mars dernier que l'AfD atteint ses record électoraux. Lors d'élections régionales dans 3 Länder en Allemagne, où l'AfD était inexistant, le parti ne remporte pas les élections mais effectue une impressionnante percée dans ces régions, avec 12,5% des voix dans le Bade-Wurtemberg, 10,8% en Rhénanie-Palatinat et près d’un électeur sur 4 en Saxe-Anhalt.

Pour Alexander Gauland, compter avec les français parmi les partenaires de la zone euro reste une bonne chose. Toutefois, il modère : "Mais s'ils ne peuvent ou ne veulent pas se le permettre économiquement, on doit trouver d'autres constructions", a-t-il sous-entendu dans le FAZ.

A LIRE AUSSI : Comment l’AFD a réussi à surfer sur la crise des migrants pour assurer sa percée aux élections régionales allemandes

Lu sur News Republic

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