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Un camp d'été "décolonial" et "antiraciste" créé la polémique
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Lancé par des militantes proches des "Indigènes de la République", ce stage s'adresse uniquement à ceux qui souffrent du "racisme d'état". Donc interdit aux blancs ?

Un camp interdit aux blancs. Voilà la réaction de plusieurs médias comme Le Figaro ou Marianne à propos d'un camp d'été "décolonial" controversé, lancé par deux femmes, proches des "Indigènes de la République." Leur initiative ne s'adresse qu'aux victimes du "racisme d'Etat" et s'il n'est nullement indiqué que les blancs n'y ont pas leur place, cette affirmation n'est pas contestée non plus sur les réseaux sociaux où les initiateurs ont été à de nombreuses reprises, interpelés.

"À l’approche de la campagne présidentielle, il semblait important que nous, les concerné·e·s par le racisme d’État, soyons préparés à être les sujets principaux des discours politiques" explique le site internet. "Pour cela, nous vous proposons de nous réunir afin de se former, de partager et de nous renforcer pour les luttes et mobilisations à venir. C’est indispensable !" Le stage, qui se déroulera près de Reims du 25 au 28 août, a déjà été financé à 90% par le financement participatif.

Une des organisatrices, Fania Noël, ne cachait d'ailleurs pas son hostilité à la mixité, dans un portrait de Libération. "Je suis afroféministe, anticapitaliste, anticolonialiste, anti-impérialiste, anti-mixité…" Et d'affirmer : "Oh que oui, on est bien entre nous !" Accusée de racisme antiblanc, sa collègue Sihame Assbague conteste : "personne ne dit que les Blancs ne peuvent pas partager le combat antiraciste. Au contraire. Mais comme pour toutes les autres oppressions, il appartient aux concernés de s’organiser et de lutter pour leur émancipation." Avec un avertissement : "Vous savez, plus l'Etat et nos adversaires se radicalisent, plus on se radicalise."

Lu sur le Figaro

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