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Pédophilie : l'Education nationale critiquée par son inspection
©Reuters

Erreur à conséquence

Un rapport de l'inspection enquêtait sur le maintien à son poste d'un enseignant condamné pour pédophilie en Angleterre.

"Une erreur d'appréciation." Voici ce que conclut le rapport de l'inspection, concernant une sordide affaire de pédophilie en milieu scolaire. L'affaire débute lorsqu'un professeur de mathématique de 55 ans, est arrêté pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans, à Villemoisson-sur-Orge (Essonne), en février dernier. Le rectorat de Versailles suspend cet homme, déjà condamné en 2006, en Angleterre, pour agression sexuelle sur mineure et voyeurisme.  

Alors directeur de colonie, il avait purgé sa peine de 15 mois de prison en France (assortis d’une interdiction de travailler avec des enfants). En mars 2007, une commission disciplinaire de l'Education nationale avait décidé de ne pas le sanctionner et l'avait rétabli à son poste. Selon le rapport, les débats lors de cette commission ont été "sérieux et le délibéré long, preuve que l’avis n’a certainement pas été rendu à la légère". Vraisemblablement, le professeur et son avocat ont su convaincre de la partialité du jugement britannique. Selon eux, "aucune expertise n’avait été réalisée pour vérifier la crédibilité du témoignage des enfants". Ils évoquent aussi des problèmes de traductions du jugement ou encore le certificat d'une psychothérapeute qui attestait que le professeur ne présentait pas de danger. Autant d'arguments qui ont insinué le doute dans la commission. "Le doute devait lui profiter". Le rapport précise aussi que le rectorat n'a pas pu accéder à toutes les informations de la justice britannique : c'est seulement depuis 2010 que les peines européennes sont inscrites dans le casier judiciaire français. 

Lu sur Le Monde

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