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La restructuration de la dette grecque dans l’impasse
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Ca coince

Le gouvernement et les créanciers privés ont ajourné leurs discussions jusqu’à mercredi.

Les négociations entre les créanciers privée et le gouvernement grec sur la restructuration de la dette publique de la Grèce sont dans une passe difficile depuis vendredi. Elles ont été provisoirement suspendues par les créanciers, qui laissent entendre par là qu’ils pourraient ne pas tenir, en partie, leur engagement à effacer une partie de la dette, une mesure capitale pour le sauvetage du pays.

En cause, selon les créanciers, le fait que la proposition des banques d'abandonner 50 % de la dette de l'Etat grec en leur possession,"n'ait pas abouti à une réponse ferme et constructive de la part de toutes les parties", ainsi que l’a dit l'Institut de la finance internationale (IIF).Les négociations semblent notamment buter surles taux d'intérêt réclamés par les banques, que le gouvernement jugent excessifs. En échange des anciens titres, les créanciers doivent recevoir des obligations de l’Etat grec. Ils souhaiteraient pour celles-ci un taux d’intérêt autour de 5%,quand le gouvernement penche plutôt pour 4%.

Le plan de sauvetage de la Grèce adopté par l’Union européenne et le FMI à Bruxelles fin octobre prévoir que 100 milliards d’euros de la dette grecque, détenue par des créanciers privés, soit effacés, avec une décote de 50%. Le risque pour ces créanciers est d’enregistrer de lourdes pertes réelles, à hauteur de 60%. 

La suspension des négociations est un coup d’arrêt, alors qu’un accord imminent était annoncé. Néanmoins, selon Les Echos, la réunion entre représentants du gouvernement et ceux des créanciers privés prévue mercredi est maintenue.

Lu sur Reuters

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