Brésil : les députés approuvent la destitution de Dilma Rousseff<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Brésil : les députés approuvent la destitution de Dilma Rousseff
©Reuters

Mal parti

C’est désormais au Sénat de se prononcer ce lundi. Ses chances de rester au pouvoir sont minces.

Dilma Rousseff s’apprête probablement à une première traversée du désert. 180 jours pendant lesquelles la présidente brésilienne sera écartée du pouvoir. Pour cela, le Sénat doit confirmer, ce lundi, le vote obtenu par les députés dimanche, dans la procédure de destitution qui vise la protégée de Lula.

Dans une ambiance survoltée, plus des deux tiers des députés (367 voix pour, 137 contre, 7 abstentions) ont validé la procédure d’impeachment. Les sénateurs doivent  désormais se prononcer une première fois ce lundi mais c’est surtout un vote qui interviendra début mai qui scellera le sort de Dilma Rousseff.

‘’Les putschistes ont gagné ici’’, mais cela ‘’ne signifie pas que la guerre est perdue’’ a-t-on affirmé dans le camp de la présidente. ‘’Nous allons maintenant dialoguer avec le Sénat pour qu’il corrige l’action des putschistes dirigée par des gens sans autorité morale.’’

Dilma Rousseff paie avant tout une popularité très faible (10% d’opinions favorables) et une impuissance face aux problèmes sociaux et économiques. En revanche, elle n’est pas visée pour des soupçons de corruption, au contraire d’un grand nombre de députés opposants et notamment de son ‘’bourreau’’, le président de la chambre des députés Eduardo Cunha accusé de corruption et de blanchiment d’argent. Certains observateurs jugent même que Dilma Rousseff paie sa politique contre la corruption chez les élus. Désormais, elle attend fébrilement la décision du Sénat.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !