Le pape François repart de Lesbos avec 12 réfugiés syriens tirés au sort<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François a été accueilli par le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Le pape François a été accueilli par le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
©Reuters

Charité chrétienne

Le pape a mené une visite de quelques heures sur l'île grecque de Lesbos, où il a rencontré des migrants et exprimé sa solidarité.

Mise à jour, 15h : Le Pape François a quitté l'île grecque de Lesbos avec une dizaine de réfugiés qui sont montés dans son avion. Il s'agit de 12 réfugiés syriens, a précisé le Vatican. Selon la télévision publique ERT, il s'agit de trois familles hébergées au camp ouvert de Kara Tepe et qui ont été tirées au sort.

Samedi matin, le pape est arrivé sur l'île grecque pour une visite de solidarité envers les migrants.  Ce déplacement d'une journée dans le lieu le plus symbolique du passage des migrants vers l'Europe a été décidé au dernier moment par le Vatican. Accompagné du patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, le pape a visité le camp de Moria où sont regroupés près de 3150 réfugiés. Les deux hommes ont signé une déclaration commune sur la question migratoire. 

Selon la rumeur, François pourrait rentrer samedi soir à Rome en emportant dix réfugiés dans son avion.

A son arrivée sur l'île, le pape a expliqué qu'il s'agit là d'un voyage "qui n'est pas comme les autres. Ce voyage est marqué par la tristesse. Ceci est important. C'est un voyage triste…"

"Nous allons rencontrer la catastrophe humanitaire la plus importante depuis la seconde guerre mondiale. Nous allons voir tant de personnes qui souffrent, qui ne savent pas où aller, qui ont dû fuir. Et nous allons aussi près d'un cimetière : la mer… Tant de personnes sont mortes là comme si elles étaient niées… Je ne vous dis pas cela pour rajouter à l'amertume mais c'est mon état d'âme aujourd'hui", a-t-il déclaré, selon des propos relayés par l'envoyé spécial du Figaro.

Sans la nommer, le Pape a exorté l'Europe à accueillir les migrants. "Puissent tous nos frères et soeurs en ce continent, comme le bon samaritain, venir à votre aide dans l'esprit de fraternité, de solidarité et de respect pour la dignité humaine, qui a caractérisé sa longue histoire", a-t-il dit.

Le texte de la déclaration conjointe : 

Lu dans Le Figaro

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