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"Nuit Debout" : les réactions des politiques
©Reuters

Florilège

Au lendemain d'une nouvelle évacuation de la place de la République par les forces de l'ordre, Atlantico revient sur les petites phrases des politiques après cette 11e "Nuit Debout".

Les CRS sont arrivés vers 6 heures ce matin pour demander aux militants de "Nuit Debout" de quitter la place de la République, et de retirer toute infrastructure de fortune aménagée pour l'occasion. Alors que les maires PS du IIIe et XIe arrondissement de Paris espèrent que cette évacuation sera la dernière, le mouvement "contre la loi El Khomri et pour une société plus juste" devrait bien reprendre ce lundi soir.

Les réactions des politiques n'ont donc pas manqué aujourd'hui, à commencer par Myriam El Khomri. Sur Europe 1 ce matin la ministre du travail a souhaité que l'on fasse la distinction entre les militants pacifistes et les casseurs, tout en se disant attentive aux revendications. "La liberté de manifester, ce n'est pas la liberté de casser", a-t-elle souligné. "Cette mobilisation dépasse largement le cadre de la loi, c'est un contexte, il y a cette nouvelle approche démocratique, il faut y être attentif", a dit la ministre.

Pour Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS "Il y [aura] des 'CRS debout' qui seront là pour faire en sorte que les violences ne viennent pas perturber ceux qui veulent discuter.", annonce-t-il dans la matinale de France Info.

Chez Jean-Jacques Bourdin ce matin, l'ex-ministre de la Jeunesse Luc Ferry estime quant à lui que la manifestation Nuit debout "est très médiatique, et sera très éphémère", ou encore qu'elle est "anti-jeunes et pro-chômage". Pour lui, "la loi El Khomri est dans le bon sens" car elle correspond à "la réalité des petites entreprises".

Invité dans le "Grand Rendez-Vous" Le Monde/Europe 1/I-Télé François Fillon comprend "la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande" mais l’ancien premier ministre s'est dit "profondément choqué qu’on ait d’un côté l’état d’urgence et que de l’autre, on tolère ce type de rassemblement".

Sur France Inter, cette phrase de Bruno Le Maire : "qu'on écoute les propositions des uns et des autres, très bien. Mais sans que ça puisse gêner ceux qui souhaitent travailler, ou passer leurs examens dans de bonnes conditions". Le candidat à la primaire des Républicains pour la prochaine présidentielle a également souhaité qu'il "n'y ait pas de dictature de la minorité dans notre pays"/

Le collectif "Nuit Debout" a déposé une nouvelle déclaration d'occupation pour les nuits de lundi et mardi soir. L'autorisation d'occuper la place de la République expirait le 11 avril.

La préfecture de police de Paris a rappelé à Reuters que, dans la loi française, "le principe de la liberté de manifester prévaut, il y a donc de fortes chances que l'occupation ait lieu", en l'absence d'interdiction.

A LIRE AUSSI : Nuit Debout à Paris, Indignés, Occupy Wall Street... pourquoi les mouvements spontanés qui se multiplient depuis l’an 2000 n’ont jamais trouvé de vrai débouché politique

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