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Panama Papers : A travers le monde, les séismes politiques se multiplient
©Reuters

Histoires de sous

France-Algérie, Royaume-Uni, Argentine, Malte, Islande...

Les contresauts politiques des Panama Papers se multiplient à travers le monde. Dans de nombreux pays, des dirigeants politiques, y compris parfois des chefs d'Etat et de gouvernement, sont secoués par les révélations. Petit résumé : 

  • Au Royaume-Uni, David Cameron fait face à la Chambre des communes ce lundi 11 avril pour la première fois après avoir révélé qu'il détenait des actions dans un fonds offshore monté par son père. Il est devenu le premier Premier ministre de l'histoire du Royaume-Uni à avoir publié ses déclarations d'impôts. Le scandale peut potentiellement mettre en danger son gouvernement, et avoir un impact sur le référendum "Brexit" le 23 juin qui pourrait se transformer en référendum anti-système.
  • En France, le voyage du Premier ministre Manuel Valls en Algérie a été éclipsé par le boycott du voyage par un contingent de la presse française. L'Algérie avait refusé des visas à des journalistes de Canal + et du Monde en représailles de leurs travaux sur les liens entre des officiels algériens et des fonds offshore. L'affaire n'arrange pas les relations toujours délicates entre les deux pays. 
  • En Argentine, le nouveau président, Mauricio Macri, est également en difficulté. Homme d'affaires, il avait promis de mettre tous ses actifs dans un trust non contrôlé par lui, afin d'empêcher tout conflits d'intérêts. Mais il n'avait jamais révélé ses liens avec une entreprise inscrite aux Bahamas ; il rétorque que cette participation était légale et qu'il n'avait pas à la révéler étant donné qu'il n'avait pas de participation capitalistique dans l'entreprise.
  • A Malte, le gouvernement devra faire face à une motion de censure cette semaine, après la révélétion de liens avec des fonds offshore d'un ministre et du directeur de cabinet du Premier ministre.
  • En Islande, enfin, les manifestations continuent, même après la démission du Premier ministre. En effet, si le gouvernement a survécu à une motion de censure au parlement, les sondages indiquent qu'il est impopulaire pour la majorité des islandais. Les dernières manifestations ont réuni 14 000 personnes, un chiffre non négligeable dans un pays de 300 000 habitants.

L'histoire n'est pas finie...

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