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François Fillon : "Il sera très difficile pour Sarkozy de se présenter" à la primaire
©Capture d'écran Dailymotion

Bataille à droite

"Quand on a coupé la tête du roi, c'est dur de la remettre sur ses épaules", estime l'ancien Premier ministre.

Nicolas Sarkozy n'a toujours pas annoncé s'il se présenterait à la primaire de son camp pour la présidentielle de 2017. Et pour François Fillon,  qui fut son Premier ministre de 2007 à 2012, il pourrait même ne pas se présenter.

"J'ai toujours pensé que cela serait très difficile: il a été président de la République et a perdu en 2012. Nicolas Sarkozy a toujours dit lui-même que les Français étaient régicides et, quand on a coupé la tête du roi, c'est dur de la remettre sur ses épaules...", déclare-t-il dans une interview au Monde publiée ce samedi.

Distancé dans les sondages par Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire, l'ancien Premier ministre croit en ses chances de l'emporter. "Je crois à la droiture de mon projet et de ma démarche. La primaire n’a pas commencé, donc les sondages n’ont aucun sens. Cette élection démarrera quand les électeurs connaîtront les programmes et surtout les candidats sur la ligne de départ. A ce moment-là, les compteurs seront remis à zéro", assure-t-il.

Jusqu'à présent, ils sont onze à avoir annoncé officiellement qu'ils brigueraient l'investiture de leur camp. Pour François Fillon, la différence entre lui et ses concurrents est qu'il dit "la vérité". "Je suis notamment le seul à parler d’un risque de faillite. Je ne dis pas comme plusieurs de mes concurrents qu’il faut baisser massivement les impôts, quitte à faire déraper les déficits. (...) Ma méthode, qui consiste à préparer les textes avant l’alternance, permettra d’introduire des changements économiques et sociaux radicaux dans un délai très court. Ils seront mis en œuvre par une équipe commando de 10 à 15 poids lourds, très compétents dans leur domaine. Qu’ils soient des politiques ou non.

Dans cette interview, il tacle le favori des sondages, Alain Juppé, accusé d'être très évasif sur son programme : "plus le temps va passer, plus Alain Juppé va devoir dire ce qu’il pense de manière plus précise. Par exemple, sur la déchéance de nationalité, je n’ai pas compris quelle était sa position", souligne François Fillon.

Lu dans Le Monde

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