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Scandale 
à la "police des polices"
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Bœufs-carottes

Selon Le Monde, l'inspection générale des services aurait monté de toutes pièces une enquête contre six policiers liés à la gauche.

La police des polices a-t-elle servi d'outil à des fins politiques ? D'après Le Monde, début 2007, l'Inspection générale des services (IGS) a ouvert pour des raisons fallacieuses une enquête à l'encontre de plusieurs policiers marqués à gauche, dont le patron de la police générale à Paris, Yannick Blanc, qui était aussi un proche de Daniel Vaillant, maire PS du 18e arrondissement.

A l'époque, précise le quotidien, Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur et candidat à l'élection présidentielle. Il aurait craint que Blanc soit trop proche de Ségolène Royal, la candidate PS, et donc cherché évincer celui-ci sous un faux prétexte, un trafic présumé de titres de séjour dans son service.

Cinq policiers ont été suspendus, quatre mis en examen à l'issue de cette enquête, avant d'être innocentés en 2011 par la cour d'appel de Paris. Depuis, six informations judiciaires sont en cours pour établir les responsabilités dans cette affaire. Le Monde, de son côté, parle d'écoutes téléphoniques falsifiés et de procès-verbaux ignorés. La synthèse d'enquête aurait ainsi largement déformé les propos tenus en garde à vue par les policiers.

Le préfet de police de Paris Michel Gaudin, proche de Nicolas Sarkozy, et l'ancien patron des renseignements généraux Pascal Mailhos ont été entendu en qualité de témoins assistés le 15 décembre dernier. La préfecture de police de Paris dément avoir été impliquée dans l'affaire et se réserve "la possibilité de donner les suites judiciaires appropriées".

Lu sur Le Monde

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