Suisse : des élèves musulmans autorisés à ne pas serrer la main de leur enseignante <!-- --> | Atlantico.fr
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"De telles réglementations d'exception ne sont pas la solution", estime hristoph Eymann, président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
"De telles réglementations d'exception ne sont pas la solution", estime hristoph Eymann, président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
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Polémique en vue

La présidente des écoles de Therwil, Christine Akeret, avoue son impuissance face à un tel scénario : "C'est difficile lorsque quelqu'un ne veut pas adopter notre mode de vie".

Les autorités scolaires de la commune suisse de Therwil, près de Bâle, ont pris la décision d'autoriser des élèves musulmans à ne pas serrer la main du personnel enseignant féminin, donnant lieu à des réactions de surprise et d'agacement dans le monde de l'éducation. 

Cette décision fait suite aux réclamations formulées par deux élèves qui ont exprimé leur inconfort vis-à-vis de cette pratique, estimant que dans leur religion, un homme ne doit pas toucher une femme si celle-ci n'est pas la sienne ou si elle n'est pas membre de sa propre famille.

Selon Felix Müri, président de la commission de la Science, de l'Éducation et de la Culture du Conseil national, cité par 20 Minutes, "serrer la main fait partie de notre culture. C'est un geste de respect et de savoir-vivre"

"De telles réglementations d'exception ne sont pas la solution (…) Nous ne pouvons pas tolérer que les femmes soient traitées différemment des hommes dans le service public", a quant à lui déclaré Christoph Eymann, président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique.

La présidente des écoles de Therwil, Christine Akeret, avoue son impuissance face à un tel scénario : "C'est difficile lorsque quelqu'un ne veut pas adopter notre mode de vie", a-t-elle déclaré, regrettant de n'avoir reçu aucune aide du canton après avoir évoqué ce problème. 

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Lu sur Le Point

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