Mode islamique : Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques et dénonce les "islamo-gauchistes"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
La philosophe Elisabeth Badinter.
La philosophe Elisabeth Badinter.
©Reuters

Combative

Dans un entretien publié samedi dans Le Monde, la philosophe Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques de vêtements qui se lancent dans la mode islamique.

Dans un entretien publié ce samedi dans le Monde, la philosophe et féministe Elisabeth Badinter estime que face au communautarisme, "la gauche est coupée en deux pour des raisons idéologiques respectables et des motivations politiques qui le sont moins". Elle explique que "nous avions pensé qu’il y avait des valeurs universelles, que les libertés individuelles et l’égalité des sexes s’appliquaient à tous les êtres humains. Or aujourd’hui une partie de la gauche est imprégnée de l’idée que toutes les cultures et traditions se valent et que nous n’avons rien à leur imposer."

Elle cite comme exemple de cette idéologie la défense, par Danielle Mitterrand, du droit à l’excision et à la polygamie sur le sol français dans les années 1980. "Pour l’épouse du président, cette permission était le signe d’une tolérance supplémentaire, voire d’un progrès de la démocratie", regrette la philosophe.

Dans ce contexte, elle estime que la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol, qui a fait un parallèle entre les femmes voilées et les esclaves noirs américains, a "parfaitement raison sur le fonds". "Je pense même que les femmes doivent appeler au boycott de ces enseignes" qui se lancent dans la mode islamique, dit-elle.

Elle regrette que les Français "sont tétanisés par l’accusation d’islamophobie. Etre traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes". "Les islamo-gauchistes sont certes une minorité, mais influente et largement relayée par des grands médias et journalistes de gauche qui, par là même, se coupent du pays réel", souligne-t-elle.
Lu dans Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !