L'arrestation de Reda Kriket a permis de déjouer des attentats d'une "extrême violence" <!-- --> | Atlantico.fr
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A son domicile, la police avait retrouvé plusieurs kalachnikovs ainsi que des explosifs.
A son domicile, la police avait retrouvé plusieurs kalachnikovs ainsi que des explosifs.
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De justesse

"La nature de l'arsenal découvert constituait à l'évidence les préparatifs d'une action terroriste imminente", a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins.

Selon des sources judiciaires citées par l'AFP, le principal suspect d'un projet d'attentat déjoué sur le sol français, Reda Kriket, a été mis en examen mercredi 30 mars pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle".

Cet homme âgé de 34 ans et de nationalité française avait été arrêté jeudi 24 mars à Boulogne-Billancourt près de Paris. A son domicile, la police avait retrouvé plusieurs kalachnikovs ainsi que des explosifs.

"A l'issue de six jours de garde à vue, Reda Kriket a été mis en examen. Le juge vient de le placer en détention provisoire. La nature de l'arsenal découvert constituait à l'évidence les préparatifs d'une action terroriste éminente, et d'une extrême violence (…) Le risque zéro ne pourra jamais exister, mais je tiens à souligner la qualité du travail de la DGSI dans cette affaire", a déclaré le procureur de la République de Paris, lors d'une conférence de presse mercredi soir

"Si aucune cible précise n'a pu être identifiée, tout laisse penser que la découverte de cette cache a permis d'éviter une action violente, ainsi que le montrent les armes, les engins explosifs, les téléphones neufs et les passeports (…) Reda Kriket n'a fourni que très peu d'explications (...) Il s'est contenté de soutenir qu'il n'était pas, je cite, un terroriste", a ajouté François Molins, avant de détailler l'arsenal découvert dans l'appartement d'Argenteuil : cinq fusils d'assaut de type kalachnikovs avec leurs chargeurs, sept armes de poing, 500 grammes d'explosifs TATP, des têtes de guirlandes pouvant servir de détonateurs, quatre cartons contenant des milliers de billes d'acier

Le procureur de la République de Paris souligne également que Reda Kriket, ainsi que son complice Anis B., sont suspectés de s'être rendus en Syrie entre fin 2014 et début 2015. 

>>>> À lire aussi : Et si les attentats de Bruxelles montraient surtout que l’Etat islamique est en train de perdre sa guerre contre l'Occident (mais que l'Europe n'est pas près de gagner la bataille de l'intégration de ses immigrés) ?

Lu sur France TV Info

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