Déchéance de nationalité : Manuel Valls invite François Hollande à y renoncer <!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls avait pourtant encouragé le président de la République à tenir sur ce projet de révision constitutionnelle en décembre dernier.
Manuel Valls avait pourtant encouragé le président de la République à tenir sur ce projet de révision constitutionnelle en décembre dernier.
©Reuters

Conflit

Les sénateurs restent majoritairement hostiles à cette révision constitutionnelle et refusent de faire des apatrides.

Alors que le débat sur la déchéance de nationalité est vif depuis les attentats du 13 novembre, il pourrait arriver à son terme après le vote du Sénat sur la révision constitutionnelle, ce mardi. Pour monter jusqu'au Congrès de Versailles, l'Assemblée nationale et le Sénat doivent être d'accord sur ce projet de révision. Or, il semble que les opinions des deux chambres soient inconciliables.

En réponse à ce désaccord qui paraît insoluble, Manuel Valls suggère tout simplement de renoncer à la déchéance de nationalité. La capture récente de Salah Abdeslam – qui est directement concerné par cette mesure – n'y change rien. Les sénateurs restent majoritairement hostiles à cette révision constitutionnelle et refusent de faire des apatrides. Une opinion que ne partage pas Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, pour qui le cas Salah Abdeslam "justifie" la déchéance de nationalité.

François Hollande doit prochainement rencontrer Gérard Larcher, président de la Haute chambre, et Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, pour prendre une décision. Si Manuel Valls avait encouragé le président de la République à tenir sur ce projet de révision constitutionnelle en décembre dernier, il semble qu'il n'y soit plus favorable.

Lu sur RTL

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