Meurtre d'Aurélie Châtelain : une reconstitution organisée à Villejuif<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Meurtre d'Aurélie Châtelain : une reconstitution organisée à Villejuif
©Caputre d'écran / l'Express

Enquête

Près d'un an après le meurtre d'Aurélie Châtelain, le tueur présumé Sid Ahmed Ghlam était présent à Villejuif pour une reconstitution, en présence de policiers, magistrats et de proches de la victime.

Le 19 avril 2015 au matin, la professeur de fitness Aurélie Châtelain, 32 ans et mère d'une fille de 5 ans, était retrouvée morte, tuée par balle, sur le siège passager de son véhicule. 

La reconstitution de son meurtre s'est déroulée ce dimanche matin, à Villejuif, en présence du principal suspect : l'islamiste radical algérien Sid Ahmed Ghlam. La reconstitution a débuté peu après 09h et a duré près de six heures, au lieu des 3h30 prévues. L'opération a eu lieu en présence des membres de la famille de la victime. Ces derniers "veulent comprendre pourquoi on l'a tuée et comment. L'objet est de vérifier tout ce que Ghlam a pu dire et si cela tient la route", a indiqué leur avocat, Me Antoine Casubolo Ferro.

Cette reconstitution a été menée "de manière très précise, très minutieuse", selon l'avocat du tueur présumé, Me Christian Benoît.  "Tout a été vérifié point par point. Cela a permis de conforter ce qui a été indiqué par Sid Ahmed Ghlam depuis le départ de cette procédure, et notamment qu'il n'était pas responsable du décès de cette malheureuse personne", a-t-il dit.

Selon l'islamiste, il aurait tenté de protéger la victime et serait étranger à sa mort, due à un complice dont il tait l'identité. Pour autant, sa version des faits a varié à plusieurs reprises en un an et de nombreux indices le confondent dans ce meurtre. L'exploitation des deux ordinateurs saisis à son domicile a fait apparaître qu'il est en fait au cœur d'une nébuleuse nourrissant plusieurs projets terroristes sur le territoire français.

Lu dans Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !