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Etat islamique : "Daech recule" assure Jean-Yves Le Drian
©Reuters

Bonne nouvelle

Le ministre de la Défense assure que la menace est toujours aussi présente en France mais que les opérations extérieures prennent de l'ampleur.

Régulièrement, les attentats dans le monde entier viennent rappeler que le terrorisme est toujours aussi vivace, même en France. "La menace est toujours là, elle reste ma principale préoccupation" explique ainsi Jean-Yves Le Drian au Figaro. "Depuis le 13 novembre, nous avons déjoué plusieurs pistes d'attentats majeurs qui auraient pu être dramatiques." Selon, cette menace présente "deux caractéristiques nouvelles. Premièrement, elle s'est militarisée. Deuxièmement, il s'avère que cette menace militarisée est la même à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières."

10 000 soldats sont désormais déployés en France pour faire face aux risques. Un chiffre "suffisant, dans l'actuel état des choses" assure le ministre. "Par ailleurs, les réserves passeront de 28.000 actuellement à 40.000 en 2018. L'objectif est d'avoir 1 000 réservistes présents en permanence sur 'Sentinelle'." Côté budget, "le surcoût de «Sentinelle» a été, l'an dernier, de 171 millions d'euros, primes comprises."

Sur le plan extérieur, le ministre l'assure : "Daech recule. Nous avons obtenu des avancées significatives, comme à Ramadi, en Irak, et plus récemment à Hassaké et à Chaddada, deux villes syriennes qui ont été reprises à Daech grâce aux combattants kurdes (…) L'évolution sur le terrain est donc plutôt positive même si des difficultés demeurent."

Plus sensible, le cas libyen, devenu la nouvelle place forte de l'Etat islamique. "Il y a aujourd'hui en Libye entre 4000 et 5000 combattants de Daech, dont beaucoup de Maghrébins et d'Égyptiens. Il n'y a quasiment pas d'Européens, mais cela pourrait venir" prévient Jean-Yves Le Drian. "Il faut impérativement que le gouvernement de Fayez el-Sarraj soit reconnu dans les plus brefs délais. Seule la composition d'un gouvernement d'union nationale, reconnu internationalement, permettra d'engager le processus permettant d'enrayer la progression de Daech." Pas question pour autant d'engager la France sur le terrain. En tout cas, pas officiellement. "Nous faisons des vols de reconnaissance. Je ne peux pas en dire plus" explique, énigmatique, le ministre.

Lu Le Figaro

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