Loi travail : deux députés PS adressent une lettre à Manuel Valls et critiquent plusieurs dispositions <!-- --> | Atlantico.fr
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Le projet de loi ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité.
Le projet de loi ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité.
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Cacophonie

Les députés socialistes Catherine Lemorton et Christophe Sirugue devraient être reçus à Matignon ce lundi.

Le projet de loi travail ne fait pas l'unanimité au sein de la majorité, loin de là. Deux députés socialistes, Catherine Lemorton, présidente de la Commission des Affaires sociales, et Christophe Sirugue, qui devrait être rapporteur du projet de loi, ont adressé une lettre à Manuel Valls. Objectif de ce courrier : inciter le Premier ministre à modifier le texte.

"Nous avons rendu compte des retours de certains de nos collègues depuis le premier séminaire comme cela m’avait été demandé par le Premier ministre et le président du groupe", a déclaré ce lundi Christophe Sirugue.

Manuel Valls devrait recevoir les auteurs de cette lettre ce lundi à 13h à Matignon. Dans la foulée, il devrait présenter une version corrigée du projet de loi. Les députés socialistes espèrent faire bouger l'exécutif sur "plusieurs dispositions, dont certaines ont été ajoutées à la dernière minute, contenues dans ce qui n’est encore qu’un avant-projet de loi".

Parmi les plus incriminées : le barème sur le plafonnement des indemnités prud’homales, les autres sont en lien avec le  licenciement économique. Les signataires entendent "accorder une plus grande protection des salariés dans un cadre plus souple pour les entreprises". Y-aurait-il un manque de dialogue au sein du Parti socialiste ? Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, cette lettre est le signe d'une véritable "cacophonie" au sein de la majorité.

Du côté des défenseurs du projet de loi travail, le député PS Christophe Caresche regrette "une pression très forte pour finalement raboter beaucoup le texte". "Il y a un risque de conflit social important, de mouvement social important, donc il faut en tenir compte, mais il faut quand même essayer de préserver (ce projet de loi) parce que on en a besoin, l’économie en a besoin", a-t-il ajouté.

Lu sur Libération

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