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Primaires américaines : Donald Trump sème le doute sur son soutien à Israël
©REUTERS / Scott Audette

Politique extérieure

Accusé par ses adversaires de "neutralité", le candidat bénéficie pourtant d'une bonne presse dans l'Etat hébreu.

Sans nul doute, Donald Trump casse les codes et les dogmes dans le parti Républicain. Avec des déclarations viriles et parfois à l'emporte-pièce, le milliardaire a réussi à dominer les primaires de son parti. Sur un autre sujet très sensible, il apporte une nouveauté. Parmi les trois candidats restants, c'est le seul à ne pas se montrer comme un indéfectible soutien à Israël. Si bien que cela est devenu un argument de poids pour Ted Cruz ou Marco Rubio. "En tant que président, je ne serais pas neutre" (dans le conflit au Proche-Orient) a lancé le premier. "La politique de Donald (Trump), je ne sais pas s'il se rend compte, est une politique anti- israélienne" explique le second.

Il faut dire que le favori a des discours assez variés sur le sujet. S'il affirme qu'il n'y a "personne de plus pro-israélien" que lui, il a aussi remis en doute, en décembre dernier, la bonne volonté de l'Etat hébreu pour trouver une solution au conflit. "Beaucoup devra être fait avec Israël. Si oui ou non Israël veut un accord, si oui ou non Israël prêt à sacrifier certaines choses." En février, il affirmait : "laissez-moi être une sorte de type neutre."

Un soutien tiède qui ne l'empêche pas d'être le deuxième candidat préféré des Israéliens. Selon un sondage publié vendredi par le site WallaNews, il obtient 23% des suffrages, derrière Hillary Clinton (38%) mais largement les autres candidats Bernie Sanders, Ted Cruz et Marco Rubio qui obtiennent respectivement 7 %, 5 % et 4 %.

Le soutien indéfectible à Israël est pourtant devenu, chez les Républicains, un critère indispensable pour une candidature. James Baker, secrétaire d'Etat sous Bush père et soutien de Jeb Bush, en avait fait l'amère expérience. En soutenant une solution à deux Etats et en critiquant Benyamin Netanyahu, il s'était attiré les foudres des conservateurs. Jeb Bush avait dû prendre ses distances.

Lu sur Quartz

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