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Loi travail : 70% des Français opposés ; Xavier Bertrand estime que "ça peut finir en CPE"
©© Michel Gile/Sipa

Réforme

De son côté, le député PS Malek Boutih appelle à "relativiser" la grogne.

Le gouvernement est confronté à une contestation grandissante contre sa réforme du droit du travail. Un projet que rejettent 70% des Français, selon un sondage Odoxa publié dans Le Parisien ce dimanche. Le texte réussit à fédérer contre lui les sympathisants de gauche (70 %) et ceux de droite (68 %). En conséquence, 65 % des sondés demandent sa "modification en profondeur" et 57% disent approuver la journée d'action prévue le mercredi 9 mars.

Pourtant, les Français ne sont pas réticents à toute idée de réforme. AInsi, 52 % estiment que retoucher le droit du travail favoriserait l’emploi et doperait l’activité des entreprises, contre 47 % qui pensent l'inverse. "Depuis trois ans, toutes nos enquêtes les montrent favorables aux mesures les plus audacieuses, même si elles sont sources de conflit avec les syndicats", rappelle Gaël Sliman, le patron d’Odoxa.  

A quelques jours de la journée d'action lancée par les syndicats, le président (Les Républicains) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand, a estimé ce dimanche que "ça peut finir en CPE cette affaire, parce qu'elle a été mal conduite par le gouvernement. Elle peut peut-être finir, malgré les dénégations, en 49-3: une réaction d'autorité (...) Au final, elle risque de passer à l'Assemblée, mais complètement détricotée".

Pour l'ancien ministre du Travail, cette réforme est pourtant utile. "Cette réforme, on en a besoin, on a besoin de davantage de flexibilité pour que notamment les petits entrepreneurs puissent embaucher facilement parce qu'ils auront la possibilité s'il y a moins d'activité de se séparer plus facilement des salariés".

De son côté, le député PS Malek Boutih a appelé ce dimanche sur Radio J à "relativiser" la mobilisation. Concernant la pétition lancée sur Internet, il estime qu'"un million sur internet, ce n'est pas la même mesure qu'un million dans la rue. Internet, il faut diviser les chiffres par dix pour déterminer l'ampleur politique que ça a. Il faut relativiser, il y a sans doute une inquiétude, mais je n'ai pas l'impression que le pays soit totalement tendu (...) et que la jeunesse soit prête à faire la révolution". 

Lu dans Le Parisien

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