59% des Français opposés à l'accueil de migrants<!-- --> | Atlantico.fr
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Des migrants à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, le 29 février 2016.
Des migrants à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, le 29 février 2016.
©Reuters

Inquiétude

Les Français sont majoritairement opposés à ce que la France accueille des migrants, selon un sondage Ifop pour Dimanche-Ouest-France.

Une majorité des Français (59%) reste opposée à la répartition dans les différents pays d'Europe des "migrants qui arrivent par dizaines de milliers sur les côtes grecques et italiennes" et "à ce que la France en accueille une partie", selon un sondage Ifop dans Dimanche Ouest-France. 

Malgré l'actualité récente (démantèlement difficile de la jungle de Calais, migrants bloqués en Grèce à la frontière avec la Macédoine, etc.), ce chiffre est stable : une étude menée en janvier sur ce thème donnait 60% d'opposants, relève l'Ifop. Ils étaient 62% après les attentats du 13 novembre et 51% en septembre, après la mise en avant par les médias de la photo d'Aylan.

Selon ce sondage, si 53% des sondés "pensent que c'est le devoir de la France d'accueillir des migrants qui fuient la guerre", ils sont aussi 61%à estimer que "notre pays compte déjà beaucoup d'étrangers ou de personnes d'origine étrangère et accueillir des immigrés supplémentaires n'est pas possible". De plus, 77% des Français sont aujourd’hui d’accord avec l’idée selon laquelle "parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe se trouvent également des terroristes potentiels".

Seuls 29% des sondés estiment que la France "a les moyens économiques et financiers d'accueillir les migrants", et ils sont un peu plus d'un quart (27%) à croire que "l'accueil de migrants est une opportunité à saisir pour notre pays car cela permettra de stimuler notre économie".

Le sondage montre aussi que 71% des personnes interrogées se disent favorables à "la suppression des accords de Schengen" et "au rétablissement, au moins provisoire, des contrôles fixes aux frontières entre la France et les autres pays de l'Union européenne".

Lu dans Ouest-France

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