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François Hollande se déclare "féministe" et "toujours socialiste" lors d'un entretien au magazine Elle
©REUTERS / Enrique Marcarian

Elle et Lui

Le chef de l'État a abordé différents sujets pour l'hebdomadaire féminin, évoquant notamment sa relation avec Ségolène Royal.

Parler aux femmes pour reconquérir le cœur des Français ? C’est peut-être le pari de François Hollande, très mal en point dans les sondages. Le chef de l’Etat a accordé un long entretien au magazine Elle, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qui aura lieu le 8 mars. Dans cette interview, François Hollande juge que le harcèlement dont les femmes sont victimes est "scandaleusement banalisé". "Aucune femme ne doit rester seule face au harcèlement, d'où qu'il vienne au bureau, dans la rue ou dans un train", plaide-t-il. "Aucun geste ne doit rester sans réponse". Le président de la République indique aussi que "les dépôts de plainte seront facilités".

Le chef de l’Etat annonce par ailleurs son intention de changer l'intitulé du ministère de la Famille en faveur de "ministère des Familles", dit-il, "afin de les reconnaître toutes, les recomposées, les mono-parentales, de même sexe. Ce qui est réactionnaire, c'est de considérer qu'un seul et unique modèle familial". A la question : "Vous considérez-vous comme étant féministe ?", il répond : "je suis féministe et toujours socialiste".

Interrogé sur les centaines d'agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel an à Cologne, qui avaient provoqué un vif émoi dans toute l’Europe, François Hollande estime que "Cologne a été un choc".  "Tout cela a causé une émotion considérable, mais a servi de révélateur. Les agressions sexuelles sont toujours découvertes tardivement, même quand elles sont massives : le sentiment de honte s'ajoute à au scepticisme et à l'indifférence. A Cologne, la gêne était d'autant plus grande que les auteurs pouvaient être des réfugiés. Or, le respect de la femme est un principe absolu."

Le président en exercice, d’ordinaire peu disert sur sa vie privée, se livre aussi sur les relations hommes-femmes à travers le prisme de son histoire personnelle avec Ségolène Royal. "Avant de parler de moi comme père, je rappelle que c’est Ségolène Royal qui est la mère de nos enfants. J’ai essayé d’être présent, je faisais la cuisine, je racontais des histoires aux enfants le soir, je les emmenais faire du sport" mais si vous interrogiez Ségolène Royal, elle vous dirait que je n’en ai sans doute pas fait assez". Et c'est vrai : je regrette réellement de ne pas en avoir fait davantage". Toutefois, le chef de l’Etat a refusé catégoriquement d’évoquer son histoire avec Julie Gayet.

Lu sur Elle

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