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Salon de l'Agriculture : pour Nicolas Sarkozy, "il y a urgence à aider les éleveurs et à changer de président"
©Reuters

Au créneau

Le patron des Républicains a déclaré "ne jamais avoir vu la France dans un tel état de stress".

Après François Hollande, Manuel Valls, et Marine Le Pen, c’était au tour de Nicolas Sarkozy d’entreprendre ce mercredi la traditionnelle visite du Salon de l'agriculture. Le président des Républicains est arrivé Porte de Versailles à 7h30 pour un petit-déjeuner avec des représentants du syndicat agricole FNSEA, dont son président Xavier Beulin. Il a estimé que le pays connaissait une "désespérance, une angoisse très préoccupante". 

"Je n'avais jamais vu la France dans un tel état de stress. Je ne sais pas si c'est le hasard, mais depuis que François Hollande est arrivé, on est passé du 3e rang d'exportateur mondial au 5e. On est passé de 10 milliards d'euros d'excédent de la balance commerciale à 8 milliards". L’ancien chef de l’Etat a en revanche condamné les débordements à l’encontre de son prédécesseur, samedi lors de l’ouverture du Salon. "En démocratie, la violence n'est jamais une bonne chose, personne ne peut l'accepter", a-t-il soutenu.

"Est-ce que la France va pouvoir continuer à exister?" s’est-il interrogé. "C'est un problème identitaire absolument central. C'est pour ça que je veux prendre le temps avec mes amis d'écouter des compliments, parfois des critiques, pour essayer de trouver des solutions. Je suis venu proposer des solutions" a-t-il souligné, estimant que les charges doivent "absolument" diminuer et le nombre de normes être revu à la baisse. 

S’il est élu, "dès juillet 2017", un projet de loi devra s'y attaquer pour permettre "aux agriculteurs français de regagner en compétitivité". Le patron des Républicains a estimé qu’il fallait jouer à fond sur cette dernière. "C'est un choix de vie ou de mort."

Pour Nicolas Sarkzoy, la seule solution est l’alternance en 2017. "Les agriculteurs savent pertinemment faire la différence entre nous qui voyons les agriculteurs comme des entrepreneurs et les socialistes qui les considèrent comme des conservateurs du territoire. Il y a urgence à aider les éleveurs et à changer de président".

>>>>> A LIRE AUSSI : Salon de l'agriculture : et au fait, quelle responsabilité des agriculteurs eux-mêmes dans la crise agricole

Lu sur Le Figaro

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