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La SNCF prête à embaucher les salariés de SeaFrance
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Solution de secours

Guillaume Pépy a proposé de les remployer au service de la compagnie ferroviaire, "sans un jour de chômage".

C’est une forme de solution, mais rien n’assure qu’elle satisfera les salariés de SeaFrance. Guillaume Pépy, le président de la SNCF, maison mère de SeaFrance, a déclaré mercredi que l’entreprise publique était prête à reclasser "l'ensemble des salariés", soit 880 personnes, menacés par la cessation d’activité de leur entreprise. 

Une façon pour la SNCF d’anticiper l’échec de la reprise de SeaFrance. Le seul scénario restant est celui d’une reprise par une société coopérative (SCOP), que défend la CFDT. Il sera examiné lundi par le tribunal de commerce de Paris. 

Le patron de la compagnie ferroviaire, qui a affirmé avoir déjà fait cette proposition à plusieurs reprises, a assuré que tous les salariés pourraient un emploi, "sans une journée de chômage". Mais la proposition n’est pas sans contrepartie : SeaFrance est basée à Calais, où seraient localisés un infime minorité des emplois proposés par la SNCF. Cette solution implique donc que les salariés de SeaFrance soit prêts à déménager. Et, pour beaucoup, à apprendre un nouveau métier. Le président de la SNCF a ainsi évoqué la possibilité de devenir chauffeur d’autocar, formation à l’appui, alors que la SNCF envisage de développer une offre dans le transport longues distances par autocar. 

Lundi, Nicolas Sarkozy avait jugée "inéluctable" la liquidation de l'entreprise, mais ne s'était pas opposé à l'idée d'une coopérative. Il avait ainsi voulu esquisser plusieurs propositions, demandant notamment à la SNCF de verser des indemnités de licenciement exceptionnelles allant jusqu'à 60 000 euros, pour qu'elles soient réinjectées dans la coopérative, laquelle a besoin de 50 millions d'euros. Mais la CFDT avait jugé que cette solution comportait trop d'obstacles juridiques, commerciaux et techniques.

Lu sur Le Point.fr

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