Libertés publiques
Apple : Tim Cook persiste et signe dans son bras de fer avec le FBI
"Une porte dérobée réservée aux gentils, ça n'existe pas."
Le bras de fer entre Apple et le FBI continue, et Tim Cook ne semble pas avoir l'intention de céder. Il a donné mercredi 24 février une interview exclusive à la chaîne ABC où il martèle sa position.
Rappelons les enjeux : l'iPhone d'un des responsables de l'attaque terroriste de San Bernardino est fermé, et crypté. Le FBI veut qu'Apple crée une nouvelle version du système d'exploitation de l'iPhone, qui pourrait être installé comme mise-à-jour sur l'appareil, qui permette de le déchiffrer. Apple refuse, car cela reviendrait à créer une nouvelle version, non sécurisée, de son système d'exploitation, qui pourrait être ensuite exploitée par n'importe qui. De plus, Apple considère que le FBI n'a pas l'autorité légale d'ordonner cette pratique.
La position d'Apple se résume donc en deux points : techniquement, faire ce qu'on lui demande serait trop dangereux ("Une porte dérobée réservée aux gentils, ça n'existe pas", résume Tim Cook dans son entretien) ; et moralement, cela irait à l'encontre des libertés publiques (la création du logiciel demandé "piétinerait les libertés civiles qui sont la fondation de ce pays").
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