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Nicolas Sarkozy au JT de TF1 : "Une alternance sans baisse d'impôts n'est pas une alternance"
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Combat

C'était le match politique de la soirée. A quelques minutes d'intervalles, Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé se présentaient respectivement sur le 20h de TF1 et de France 2. Et c'est l'ancien chef de l'Etat qui a dégainé le premier.

Après son discours au Conseil national LR boycotté par la plupart de ses adversaires à la primaire, Nicolas Sarkozy était ce soir sur le plateau du 20h de TF1. A neuf mois de la désignation du candidat de la droite pour 2017, Nicolas Sarkozy avait présenté son texte d'orientations pour le parti. Un texte résolument de droite. Et ce soir, l'ancien chef de l'Etat avait sorti les griffes. Refusant de commenter l'absence de Bruno Le Maire cette après-midi pour cause de "Saint Valentin", Sarkozy a critiqué la "politique politicienne" de François Hollande sur la question de la déchéance de nationalité. Il s'est néanmoins félicité que Hollande se soit "converti" à ce sujet que l'ancien chef d'Etat a "toujours demandé". Mais il récuse pour autant toute forme de rapprochement solide avec le PS, même pour faire face à la montée du FN.

De retour sur les plateaux de télévision depuis sa participation à Des Paroles et Des Actes la semaine dernière, la président LR n'a pas voulu désigner d'adversaire. Selon Nicolas Sarkozy, les vrais adversaires des Français sont le "chômage" qui est devenu "une fatalité" et mettre fin au déclin français en faisant de la France un "grand pays".

Du côté des mesures, l'ancien Président de la République a de nouveau annoncé sa volonté d'engager une baisse de 25 milliards d'euros pour les entreprises et les contribuables, et ce dès juillet 2017, s'il est de nouveau élu : "Une alternance sans baisse d'impôts n'est pas une alternance." Il a par ailleurs notamment appelé à la reprise de la dégressivité des allocations chômage. "On ne peut pas être champion du monde des dépenses publiques et champion d'Europe du chômage" a soutenu avec énergie le président LR.

Face au FN, Nicolas Sarkozy ne veut aucune alliance. "Je ne suis pas d'accord avec eux" a-t-il indiqué avant de conclure : "La République ne peut plus reculer", faisant écho à des propos qu'il tenait déjà tenus depuis plusieurs années, notamment lorsqu'il était encore Président de la République.

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