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Un rapport souligne les très nombreuses irrégularités dans la gestion de Patrick Balkany à Levallois-Perret
©Reuters

"Système B"

Dans un texte de 192 pages, la chambre régionale des comptes étrille la gestion calamiteuse de la ville.

Voilà qui ne risque pas d’arranger les affaires de Patrick Balkany. Le maire de Levallois-Perret, mis en examen en janvier dernier pour déclarations mensongères sur son patrimoine, doit désormais faire face à un rapport de la Chambre régionale des comptes, qui épingle la gestion calamiteuse de sa mairie. C'est France Bleu qui a dévoilé en exclusivité l'existence de ce rapport.

Tout au long des 192 pages d’observations, les membres de la CRC pointent de multiples dysfonctionnements. Ils se posent notamment des questions sur un trou de 117 millions d'euros,  "oubliés" dans les opérations comptables des années 2007 à 2013.

Alors que la ville des Hauts-de-Seine est la plus endettée de France (8.344 euros par habitant en 2014), Patrick Balkany a toujours prétendu que la capacité de remboursement de la ville était excellente. Mais ce n’est pas vraiment l’avis de le Chambre régionale des comptes. Levallois a du fortement augmenter ses impôts (+ 10%) en 2015 pour boucler son budget et la chambre souligne  les "perspectives incertaines" en raison notamment d’un manque de maîtrise des charges. 

De plus, selon le rapport, certains responsables de la ville bénéficient à la fois de logements de fonction et d'une prime d'astreinte réservés aux personnels dépourvus d'un tel avantage. Le texte note aussi que la ville emploie trois chauffeurs : un pour Patrick Balkany, un pour Isabelle, sa femme et première adjointe, et un pour les autres élus. Un groupe communication bis est également dans le viseur de la cour. Ces 18 salariés "sont complètement mélangés aux 27 fonctionnaires communaux". Les magistrats demandent la remunicipalisation de ces activités.

Enfin, la Cour révèle également un lien avec... Bygmalion. Les magistrats notent un marché "d’accompagnement et de conseil en communication" conclu début 2012 avec la société. La procédure d'appel d'offres "a cherché à favoriser l’attributaire", malgré ses prix, supérieurs à ses concurrents.

Lu sur France Bleu

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