Face à la Russie, l'Otan décide de renforcer sa "présence avancée" à l'Est<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats de l'Otan
Des soldats de l'Otan
©Reuters

Musclé

Les membres de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord souhaitent pouvoir déployer plus de troupes et plus rapidement en cas de menaces dans les pays de l'est européen et les pays baltes.

L’Otan montre ses muscles. Les 28 pays membres de l’organisation ont décidé de renforcer leur présence militaire en Europe de l'Est et dans les pays baltes, afin de dissuader la Russie de toute initiative dans ces pays. Réunis à Bruxelles ce mercredi, les ministres de la Défense des 28 pays alliés, ont approuvé "une présence avancée dans l'Est de l'Alliance" atlantique, selon les mots du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

Les effectifs de la force de réaction rapide devraient passer ainsi de 13.000 à 40.000 hommes. Une force d'intervention encore plus réactive sera créée. Forte de 5.000 hommes, elle sera opérationnelle en quelques jours et dotée d'un appui aérien et naval.

Concrètement, les membres de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord souhaitent pouvoir déployer plus de troupes et plus rapidement en cas de menaces. L’objectif est de disposer d’un millier de soldats dans chacun des six pays qu'elle entend protéger : Pologne, Bulgarie, Roumanie, et les pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie). Par ailleurs, ces hommes seront soutenus par la force de réaction rapide interarmées (aviateurs, marins et membres des forces spéciales). Plus de détails devraient être données en juillet, lors d’un prochain sommet.

L’initiative risque dans les tous cas de déplaire fortement au Kremlin, qui s’insurge régulièrement contre le "stationnement permanent" de forces de combat alliées à sa frontière. Ce stationnement est jugé contraire à l'Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997. Une rencontre entre le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, doit avoir lieu ce vendredi à Munich.

Lu sur Le Figaro

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