Serpent de mer
Wikileaks : l'ONU tranche en faveur de Julian Assange et juge sa détention "illégale"
Si la décision n'est pas contraignante, elle ouvre la voie à des indemnisations, réclamée auprès de la Suède et du Royaume-Uni.
Le serpent de mer poursuit son chemin. Coincé depuis 3 ans dans l'ambassade équatorienne du Royaume-Uni, à Londres, le fondateur de Wikileaks tente de trouver une échappatoire juridique. L'homme fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Suède pour une affaire d'agression sexuelle. Surtout, il risque d'être extradé et poursuivi aux Etats-Unis où ses révélations ont irrité les autorités américaines.
Pour tenter de sortir de ce guêpier, l'Australien s'en est remis à l'ONU et réclamé un arbitrage de la situation, considérant que son maintien dans l'ambassade devrait être assimilé à de la détention illégale. Et le groupe de travail de l'ONU lui a finalement donné raison, jugeant que Julian Assange avait été "arbitrairement détenu par la Suède et le Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010." Une semaine après, il bénéficiait d'une sortie et se réfugiait dans l'ambassade équatorienne.
La Suède a immédiatement réagi et affirmé son désaccord face à cette décision. Même sentence du côté de Londres qui a rejeté "catégoriquement" l'avis de l'ONU et promis d'arrêter le fondateur de Wikileaks. La décision de l'ONU n'est pas contraignante.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !