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Terrorisme : un attentat déjoué grâce à l'état d'urgence, affirme Manuel Valls
©Reuters

Imparable

Le Premier ministre a présenté ce vendredi matin son projet de réforme constitutionnelle et défendu l'état d'urgence.

Manuel Valls tenait son argument phare pour justifier sa réforme. Présent à la tribune pour défendre le projet de révision constitutionnelle, le Premier ministre a déclaré qu'un attentat avait été déjoué en France, "grâce une perquisition administrative" permis par la mise en place de l'état d'urgence. S'il n'a pas apporté de détails, cette allusion ferait référence à l'arrestation d'un Tchétchène de 27 ans à Tours, en décembre dernier.

"Ce que nous réclament les Français, c'est de tout faire pour leur protection, ce qu'ils nous demandent, c'est l'unité, une unité sans faille" a martelé le Premier ministre. Concernant l'état d'urgence, le gouvernement propose de "restreindre la durée de prorogation à une période maximale de quatre mois, renouvelable (…) une avancée par rapport à la loi de 1955, qui ne prévoit aucune limite temporelle." Néanmoins, les attaques se sont multipliées à la tribune contre l'état d'urgence, "un mode de gouvernance par la peur qui sert à masquer votre impuissance"  a tancé Noël Mamère.

Mais c'est surtout autour de la déchéance que les débats ont porté. "Avec le président de la République, nous avons beaucoup écouté, beaucoup consulté" affirme le Premier ministre. "Et l'amendement que présentera à nouveau le gouvernement est, je le crois, le fruit de ce dialogue (...) Cet amendement inscrit donc au cœur de la Constitution le principe de l'égalité de tous devant l'exigence républicaine." Face à lui, des (ex)alliés comme Cécile Duflot qui réclame la suppression de cet amendement. "La gauche a jeté nos valeurs aux oubliettes" a-t-elle lancé. "Si ce texte venait de l'opposition, ce ne serait pas moi qui vous parlerais, mais le président du groupe socialiste (…) "Il s'agit ici, que ça vous déplaise ou non, de rappeler un traumatisme de notre histoire." Réponse immédiate du premier ministre : "je vous demande de ne pas associer la démarche du gouvernement ou de quiconque ici avec cette période sombre que personne ici ne peut supporter (…) "La déchéance de nationalité fait partie intégrante de la République." L'Assemblée va continuer de discuter du sujet ce vendredi.

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