Déchéance de nationalité : Valls fera des "propositions pour permettre le rassemblement le plus large" mercredi à l'Assemblée <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Il n'est "aucunement dans l’intention du président de la République, du gouvernement, de viser telle ou telle catégorie de citoyens", a-t-il rappelé.
Il n'est "aucunement dans l’intention du président de la République, du gouvernement, de viser telle ou telle catégorie de citoyens", a-t-il rappelé.
©Reuters

Marcher sur des œufs

"Je veux rappeler que nous ne visons qu’une seule catégorie de citoyens, une seule : les terroristes qui par leur crime déchirent le lien qu’ils ont pu établir avec la nation", a déclaré le chef du gouvernement.

Le Premier ministre a expliqué ce mardi qu'il formulera "des propositions" devant la commission des Lois sur l'"écriture" de l’article 2 de la révision constitutionnelle, portant sur la déchéance de nationalité pour les individus condamnés dans des dossiers terroristes, qui se réunira mercredi.

"Je ferai demain des propositions, après toute cette phase de consultations pour permettre (…) le rassemblement le plus large", a déclaré Manuel Valls devant l’Assemblée nationale, après avoir été interrogé par le député PRG Roger-Gérard Schwartzenberg. Selon le Premier ministre, un tel rassemblement "doit se faire avec le souci de respecter pleinement l’engagement du président de la République pris devant les Français (…) et de faire en sorte que cette écriture, cet article 2, comme l’autre, rassemble le plus largement".

"Il revient à vous, parlementaires, représentants de la Nation, de décider in fine (…) C’est le rôle du Parlement, cette responsabilité, celle du Constituant en l’occurrence, je sais que chacun sur ces bancs la mesure pleinement" a poursuivi Manuel Valls. Par ailleurs, il n'est "aucunement dans l’intention du président de la République, du gouvernement, de viser telle ou telle catégorie de citoyens", a-t-il rappelé. 

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !