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Mea culpa, fiertés, rivaux : ce qu'il faut retenir du nouveau livre de Nicolas Sarkozy
©Reuters

Confidences pour confidences

Dans "La France pour la vie", l'ancien chef de l'Etat regrette plusieurs erreurs, notamment de communication.

Il s’y livre comme "jamais il ne l’avait jamais fait auparavant". Nicolas Sarkozy sort son nouveau livre ce vendredi 22 janvier en librairie. Intitulé La France pour la vie (aux éditions Plon), l’ouvrage se veut un bilan de son quinquennat 2007-2012 et une réflexion sur l’action publique en France. Le Figaro précise que le livre a été écrit cet été, dans le plus grand secret, qu’il a été tiré à 120.000 exemplaires.

L’ancien chef de l’Etat ne s’épargne pas une séance d’autocritique, comme le note Le Point, notamment à propos de ses erreurs de communication.  Ainsi sur le fameux épisode du "Casse-toi pauv' con", il évoque  "une erreur que je regrette encore aujourd'hui. En agissant ainsi, j'ai abaissé la fonction présidentielle." Concernant ses jours de repos sur le yacht de son ami Vincent Bolloré, il estime que "ce fut une erreur de jugement incontestable. Encore aujourd'hui, je me demande comment j'ai pu commettre un tel impair." Il écrit : "Le problème est qu'on est jamais autant prêt à exercer le pouvoir que lorsqu'on le quitte". Politiquement, il regrette la baisse des charges sur les entreprises qui "aurait dû être immédiate et surtout plus forte",  la mise en œuvre trop tardive de la TVA sociale, le RSA qui est "un échec".

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En revanche, il se félicite de plusieurs mesures : "l’autonomie des universités, la réforme de la carte judiciaire, le service minimum dans les transports, les jours de grève, la question prioritaire de constitutionnalité, la réforme des régimes spéciaux des retraites, la retraite à 62 ans, la rupture conventionnelle du contrat de travail, la suppression de la taxe professionnelle ou encore, autre exemple, la fusion de l'ANPE et de l'Unédic".

Le patron des Républicains livre aussi plusieurs jugements sur les membres de la vie politique française. Dans sa famille politique, il dresse un portrait flatteur d’Alain Juppé et loue "une amitié qui va au-delà de la politique". Il affirme également ne pas regretter d’avoir maintenu François Fillon durant 5 ans à Matignon, estimant avoir travaillé avec lui "en parfaite harmonie".

Sur son successeur à l’Elysée, il ne se montre pas tendre, tout en reconnaissant qu’il a été un bon candidat, avant d’ajouter, implacable : "C'est d'ailleurs ce qu'il sait faire le mieux, être candidat".

Il évoque également Patrick Buisson : "J'appréciais sa grande intelligence et sa capacité hors norme à s'engager dans des analyses prédictives en général cohérentes et souvent justes." Il ajoute, plus loin : "J'ai gravement sous-estimé des traits de son caractère qui auraient dû me mettre en garde. Je n'ai pas voulu écouter ceux qui pensaient qu'il sentait le soufre. Je me suis trompé et j'ai été abusé."

Nicolas Sarkozy précise enfin que "ce livre n'est pas une déclaration de candidature à la présidentielle" car il est "trop tôt".

Lu sur Le Point

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