On n'est pas couché : Manuel Valls défend une nouvelle fois la déchéance de nationalité <!-- --> | Atlantico.fr
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"Je suis de gauche, je suis républicain, et, par ailleurs, je ne pense pas qu'être de droite est une insulte", a répondu Manuel Valls à l'écrivain Jean d'Ormesson
"Je suis de gauche, je suis républicain, et, par ailleurs, je ne pense pas qu'être de droite est une insulte", a répondu Manuel Valls à l'écrivain Jean d'Ormesson
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Grand-messe

Selon le Premier ministre, qui se défend de toute "droitisation", l'inscription de cette mesure dans la Constitution "doit marquer quelque chose de définitif".

Face à Léa Salamé et Yann Moix, le Premier ministre a évoqué différents sujets d'actualité samedi soir sur France 2, à commencer par l'épineuse question de la déchéance de la nationalité pour les binationaux, qu'il veut inscrire dans la constitution. "C'est très important de marquer quelque chose de définitif entre ces Français qui s'attaquent à ce que nous sommes et de leur dire vous ne faites plus partie de notre république [...] Je crois à la force des symboles", a-t-il, déclaré.

Selon Manuel Valls, qui se défend de toute "droitisation", cette mesure "doit marquer quelque chose de définitif", et l'hypothèse d'une peine d'indignité nationale, souhaitée par une partie de la gauche, n'est "pas la bonne idée". " Je suis de gauche, je suis républicain, et, par ailleurs, je ne pense pas qu'être de droite est une insulte", a-t-il répondu à l'écrivain Jean d'Ormesson, qui avait déclaré "le Parti socialiste s'est droitisé, Hollande s'est droitisé, et vous, je ne veux pas vous insulter mais vous vous êtes droitisé".

Sur la question du chômage, Manuel Valls a poursuivi : "Moi je pense que notre politique, c'est la bonne. [...] Il y a une force dans notre économie. Arrêtons de parler de la France comme si c'était l'Albanie il y a 30 ans !  [...] Avec une croissance d'avantage soutenue, avec les entreprises qui ont plus de moyens pour embaucher, qui n'ont pas peur d'embaucher, en faisant en sorte que le marché du travail soit plus souple, je pense que nous aurons des résultats."

Manuel Valls - On n'est pas couché 16 janvier...par onpc

Puis, en toute fin d'émission, l’humoriste Jérémy Ferrari a poussé un "coup de gueule" très remarqué contre le Premier ministre, à propos d’une caricature rendant hommage aux victimes de Charlie Hebdo, regrettant la venue du président gabonais Ali Bongo, qui est selon lui un "dictateur", à la marche pacifiste du 11 janvier. "Vous avez dit qu’on était en guerre. Non, non, non... Vous, vous êtes en guerre, votre gouvernement est en guerre mais nous, nous ne sommes pas en guerre! Nous, on se fait tirer dessus quand on va à des concerts. Il y a des gens qui ont des kalachnikovs sur eux, des armes? Il y a des gens qui veulent tuer des musulmans? Non, personne. Vos décisions internationales sont en guerre mais pas nous!", a-t-il lancé à Manuel Valls. 

Lu sur Le Point

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