Etat islamique : le djihadiste français Salim Benghalem condamné à 15 ans de prison <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le djihadiste se trouve en Syrie depuis 2013.
Le djihadiste se trouve en Syrie depuis 2013.
©

Bourreau

Salim Benghalem était notamment apparu dans une vidéo de propagande en février 2015, dans laquelle il menaçait la France et se réjouissait des attentats de janvier.

Lors du procès d'une filière d'acheminement de djihadistes vers la Syrie, le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce jeudi Salim Benghalem, l'un des bourreaux de l'Etat islamique, à 15 ans de prison en son absence. Des peines allant de 6 à 9 ans de prison ont également été prononcées contre 6 autres prévenus jugés lors de ce procès. Agé de 35 ans et de nationalité française, Salim Benghalem est visé par un mandat d'arrêt international et figure sur la liste noire des Etats-Unis.

Une peine de 18 ans d'emprisonnement avait été requise contre cet individu qui serait en Syrie depuis 2013. Le procureur avait notamment insisté sur la "dangerosité maximale" de cet homme, qui répond selon lui au "profil" des terroristes ayant perpétré les attentats du 13 novembre dernier. Le "rôle prééminent" de Salim Benghalem a également été évoqué au cours du procès, même si certains éléments n'ont pas pu être retenus contre lui pour évaluer la durée de sa peine. Salim Benghalem était notamment apparu dans une vidéo de propagande en février 2015, dans laquelle il menaçait la France et se réjouissait des attentats de janvier, appelant les cellules de combattants djihadistes de l'hexagone à s'en prendre aux citoyens français. Au fil de son parcours de radicalisation, l'homme avait fréquenté les islamistes de la filière des Buttes-Chaumont, où il avait côtoyé les frères Kouachi et Amedy Coulibaly.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !