Charlie Hebdo : le premier pompier à être entré dans la rédaction témoigne, "quelque chose de hors-norme", un "carnage"<!-- --> | Atlantico.fr
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Patrick Hertgen qui connaissait certaines victimes s'est dit "incapable de les reconnaître"
Patrick Hertgen qui connaissait certaines victimes s'est dit "incapable de les reconnaître"
©Reuters

Horreur

Sur RTL ce jeudi, Patrick Hertgen, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, raconte les premiers instants après son arrivée sur les lieux.

"Ce qui était compliqué, c'était d'accéder à la rédaction. Les survivants s'étaient enfermés parce qu'ils avaient peur qu'on revienne les abattre". Patrick Hertgen, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, a raconté ce jeudi à RTL ces premiers instants après être arrivé sur les lieux de la tuerie de Charlie Hebdo. 

Un an après, l'homme est encore très marqué par ce qu'il a vu et se souvient. "On s'attend à trouver des victimes graves, on ne s'attend quand même pas à trouver le carnage qu'on a trouvé. On comprend tout de suite que c'est une action terroriste. Les premières images, d'abord, ce sont des pièces enfumées : c'est la fumée de la poudre, la fumée des armes à feu. Deuxièmement, c'est cette très forte odeur de poudre, ça c'est quelque chose qui, d'emblée, nous a saisis, et troisièmement, et surtout, ce sont toutes ces personnes abattues, ces cadavres qui sont par terre, qui sont dans le sang et, au milieu de ces cadavres, les quelques survivants qui sont très gravement blessés" raconte le pompier. 

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Puis Patrick Hertgen qui connaissait certaines victimes s'est dit "incapable de les reconnaître". "Les circonstances dans lesquelles on les a retrouvées, le tableau que je ne veux pas décrire précisément, que chacun peut imaginer, font qu'elles sont devenues méconnaissables" se remémore-t-il aussi. "Très vite, quand je suis arrivé à la dizaine de personnes décédées, j'ai très bien compris qu'on était dans quelque chose de hors norme" finit-il.

Lu sur RTL.fr

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