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Déchéance de nationalité : "Pas une mesure indigne" affirme Jean-Christophe Cambadélis
©Reuters

Gloups

Le patron du PS a tenté de sauver les apparences, malgré l'hostilité des socialistes. A droite, on approuve du bout des doigts.

Le rôle de la majorité est de gouverner et celui de l'opposition de contester. Mais que se passe-t-il lorsque l’exécutif de gauche reprend une idée de la droite ? Et bien, c'est un certain malaise qui plane chez les Républicains. Concernant la déchéance de nationalité, les approbations franches sont rares alors que cette propositions ne faisait pas un pli lorsqu'elle était portée par la droite.

"Oui à la déchéance de nationalité. Je la voterai" martèle néanmoins Bruno Le Maire, ce lundi matin sur RTL. Avant de tempérer : "c'est une mesure utile mais qui ne renforcera pas la sécurité des Français" tranche celui qui se présentera à la prochaine primaire de la droite et du centre.
"Le projet est légitime" affirme, de son côté Rachida Dati sur France Info. "Mais faut-il inscrire cette peine discriminante dans la Constitution ? "Ne mettons pas cette mesure dans la Constitution, faisons une loi pour cibler les crimes, je la voterai."

A gauche, le patron du PS, jean-Christophe Cambadélis s'est enfin exprimé. Tancé par les socialistes, souvent hostiles à la mesure, il a tenté de faire passer la pilule en justifiant le choix du président de la République. François Hollande "a choisi cette voie pour ouvrir la possibilité de l'union nationale. La discussion doit se mener. Je m'inscris dans ce débat parlementaire" a-t-il justifié" avant d'avouer que le projet "est discutable car ce n'est pas un principe, une valeur venant de gauche. Mais ce n'est pas indigne. J'appelle les socialistes à prendre de la hauteur."

Un message pas forcément entendu par Benoît Hamon, invité sur France Inter : "La déchéance est impraticable. Il faut choisir la concorde et non la discorde" affirme-t-il. "Cela donne raison à ceux qui disent : 'vous n'êtes pas des Français comme les autres.'"

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