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Une avancée majeure
Pour la première fois de son histoire, la Chine adopte une loi contre les violences conjugales
Annoncé depuis deux ans et applicable en mars 2016, ce texte punira désormais les "dommages physiques, psychologique et psychiques" infligés en famille ou en couple.
Grande première en Chine : une loi interdisant les violences conjugales a été adoptée par le parlement le 27 décembre dernier. Annoncé depuis deux ans et applicable en mars 2016, ce texte punira désormais les "dommages physiques, psychologiques et autres, infligés par des membres de la famille, dont les coups, les restrictions ou les limites sévères sur la liberté physique, les invectives récurrentes et les menaces verbales".
En Chine, entre 25% et 40% des femmes mariées (ou en couple) auraient subi des violences conjugales, selon la Fédération des femmes. Moins de 50 000 plaintes sont déposées chaque année, tant le gouvernement peine à évoquer la question. Les maltraitances physiques n'étaient par ailleurs pas reconnues comme un motif de divorce il y a moins de 20 ans et la première loi s'y opposant réellement date de 2001.
En avril dernier, la situation de Li Yan, condamnée à mort pour le meurtre de son mari, avait pourtant ému le pays entier. A peine mariée en 2009, la jeune femme avait subi des sévices de la part de son mari : des coups, des brûlures de cigarettes sur le visage et même, un doigt sectionné. Ce dernier l'enfermait également régulièrement sur le balcon pendant des heures l'obligeant à rester debout dans le froid hivernal. Un jour qu'il l'a menaçait avec un fusil à pompe, Li Yan était parvenue à se saisir de l'arme et avait abattu son mari. Face à la mobilisation générale, la Cour suprême avait ordonné la tenue d'un nouveau procès et la suspension de la peine de mort.
En Chine, entre 25% et 40% des femmes mariées (ou en couple) auraient subi des violences conjugales, selon la Fédération des femmes. Moins de 50 000 plaintes sont déposées chaque année, tant le gouvernement peine à évoquer la question. Les maltraitances physiques n'étaient par ailleurs pas reconnues comme un motif de divorce il y a moins de 20 ans et la première loi s'y opposant réellement date de 2001.
En avril dernier, la situation de Li Yan, condamnée à mort pour le meurtre de son mari, avait pourtant ému le pays entier. A peine mariée en 2009, la jeune femme avait subi des sévices de la part de son mari : des coups, des brûlures de cigarettes sur le visage et même, un doigt sectionné. Ce dernier l'enfermait également régulièrement sur le balcon pendant des heures l'obligeant à rester debout dans le froid hivernal. Un jour qu'il l'a menaçait avec un fusil à pompe, Li Yan était parvenue à se saisir de l'arme et avait abattu son mari. Face à la mobilisation générale, la Cour suprême avait ordonné la tenue d'un nouveau procès et la suspension de la peine de mort.
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