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Déchéance de nationalité : une réforme "FN" pour Benoît Hamon, une "division" pour Jean-Marc Ayrault
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Opposition interne

Les opposants au texte, de plus en plus nombreux dans la majorité, attaquent directement le gouvernent.

L'exécutif joue à un jeu dangereux. En prétendant qu'une "partie de la gauche s'égare", Manuel Valls balaye d'une main les critiques, pourtant nombreuses, de son propre camp. Une tactique qui risque de renforcer la fracture à gauche où les frondeurs n'hésitent plus à faire entendre leur voix. "Que ce soit par référendum ou au Congrès, je voterai contre cette proposition" a d'ores et déjà promis le député PS Benoît Hamon, dans le JDD, dénonçant "une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN."

"Commencer le quinquennat par la promesse du droit de vote aux étrangers lors des élections locales et le terminer sur la déchéance de nationalité des binationaux, une telle transhumance politique et intellectuelle déboussole" raille-t-il. Et il n'est pas le seul à le penser. Toujours dans le JDD, Julien Dray avoue qu'il ne "s'explique pas la décision de Hollande." Dans le Monde, Olivier Faure en remet une couche : "c’est tout simplement inacceptable comme réforme." Pour Daniel Cohn-Bendit, il s'agit d'une "erreur morale, une faute terrible."


Reste à connaître l'avis officiel du parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis est resté silencieux mais son entourage assurait au Figaro qu'il avait tout fait pour s'opposer à la réforme et qu'il parlera "en temps et en heure." Pas sûr qu'il puisse calmer le jeu au sein de la gauche. 

Lu sur le JDD

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