Régionales : le FN n'a aucune région malgré un record de voix, la droite savoure son succès relatif, la gauche résiste mieux que prévu <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Régionales : le FN n'a aucune région malgré un record de voix, la droite savoure son succès relatif, la gauche résiste mieux que prévu
©REUTERS / Jean-Marc Loos

Verdict

Le Front national n'a pas réussi à décrocher une région lors d'un deuxième tour marqué par un rebond de la participation.

Plus de 45 millions de Français étaient appelés à voter pour ce dernier scrutin avant les élections présidentielles de 2017. Après un premier tout que plusieurs experts avaient qualifiés de défaite, la droite remporte 7 régions métropolitaines (Ile-de-France, Paca, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de Loire et Normandie) plus la Réunion. Surtout, en faisant basculer l'Ile-de-France, région la plus riche du pays, dans le giron de la gauche depuis 17 ans, elle signe une victoire hautement symbolique. Valérie Pécresse y a battu de peu Claude Bartolone (43,8% contre 42,18%, et 14,02% pour le FN). La patron du parti Nicolas Sarkozy a "remercié les millions d'électeurs, quelle que soit leur appartenance politique, qui se sont portés au premier tour et bien plus encore au second tour sur les listes des Républicains et du centre", tout en appellant à l'unité.

>>>>> SUIVEZ NOTRE DIRECT : Résultats du second tour des régionales : tensions chez les Républicains, envies de changement de cap à gauche, le FN pense maintenant à 2017

La gauche, elle, sauve les meubles. Promises à une cuisante défaite alors qu'elle dirigeait la quasi-totalité des anciennes 22 régions, elle emporte tout de même 5 régions métropolitaines : Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Bretagne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Bourgogne-Franche-Comté et Centre. La victoire a été extrêmement serrée devant la droite en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté. Le Premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis s'est félicité que la gauche n'ait pas connu "la déroute annoncée". Manuel Valls a déclaré peu après le scrutin ne ressentir "aucun soulagement, aucun triomphalisme: le danger de l'extrême-droite n'est pas écarté".

Pourtant, le Front national, quant à lui, a bel et bien perdu son pari. En position de force après le premier tour, le parti frontiste ne récolte finalement aucune région, malgré un nouveau record de voix . Marine Le Pen est largement distancé par Xavier Bertrand dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. En PACA, Christian Estrosi a réussi à contenir Marion Maréchal Le Pen (52,61% contre 47,39%). Dans le Grand Est, en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le candidat des Républicains Philippe Richert l'a emporté largement, avec plus de 10 points d'avance (47,66%) devant le frontiste Florian Philippot (36,78%), et ce malgré le maintien du socialiste Jean-Pierre Masseret (15,56%).

La Corse sera quant à elle dirigée par l'autonomiste Gilles Simeoni, maire de Bastia. En Outre-mer, la Réunion reste à droite, alors que la Guyane et la Guadeloupe seraient divers-gauche (les résultats ne sont pas tout à fait définitifs).

Le taux de participation été plutôt bon,bondissant de plus de neuf points par rapport au premier tour (58,53% contre 50,08%).

Lu sur Le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !