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Attentats de Paris : le tournant radical de Foued Mohamed Aggad
©REUTERS/Stringer

Virage

L'ex-petite amie du terroriste le décrit comme un homme fêtard, disparu du jour au lendemain.

Inexorablement, les terroristes français arborent le même profil. Ce sont des jeunes "normaux" qui basculent du jour au lendemain dans la radicalité. Foued Mohamed Aggad ne fit pas exception à la règle. Cet alsacien a surpris tout son entourage lorsque son visage s'est soudainement affiché sur toutes les télévisions du monde entier. C'était donc lui, le troisième kamikaze du Bataclan, que le la police peinait à identifier. "Ton fils est mort en martyr avec ses frères le 13 novembre" a ainsi reçu par texto sa mère.

Auparavant Fouad n'avait rien d'un extrémiste, comme le raconte une ancienne petite-amie, qui a partagé sa vie pendant 4 ans. "Il sortait souvent, consommait de l'alcool et aimait faire la fête" affirme-t-elle aux journalistes de RTL. Son entourage en Alsace le décrit de la même façon, comme un amateur de foot et de soirées. Mieux, à en croire le Parisien, le jeue homme espérait devenir... policier. Mais a échoué au concours d'entrée.

C'est en novembre 2013 que tout bascule. Foued Mohamed Aggad annonce à sa petite-amie un voyage de 3 semaines à Dubaï. En fait, c'est vers la Syrie qu'il se dirige avec son frère et un groupe d'amis strasbourgeois. Il l'appelle alors pour lui raconter sa nouvelle vie. Elle prend peur et le fuie. Elle ne l'avait pas revu depuis deux ans.

Parmi la bande d'amis partis, sept reviennent malgré tout en France. "C’étaient des jeunes du quartier, sans histoires. On ne les a pas vus se radicaliser" expliquait en mai 2014 l'imam de La Meinau. Foued Mohamed Aggad sera le seul à rester en Syrie et à en revenir vivant. Il finira par se faire exploser à Paris.

Lu sur RTL

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