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Salah Abdeslam a téléphoné à un détenu belge le soir même des attentats de Paris
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Suite de l'enquête

La personne appelée par l'homme le plus recherché d’Europe serait un délinquant, lui aussi originaire de Molenbeek.

L'homme le plus recherché d’Europe reste toujours introuvable mais de nouveaux éléments sont peu à peu révélés sur son parcours. Selon des informations de la RTBF(la radio télévision publique belge francophone), Salah Abdeslam, qui fait l'objet d'un mandat international pour son implication dans les attaques terroristes de Paris le 13 novembre dernier, aurait contacté le soir même des attentats un détenu de la prison de Namur.

Celui qui est soupçonné d’être le logisticien des attentats avait voulu brouiller les pistes en achetant une autre carte à puce dans un commerce du XVIIIe arrondissement de Paris, peu après les fusillade. Mais les enquêteurs ont pu retrouver trace de cet appel grâce aux bornes activées par son téléphone.

Le jeune détenu de Namur, environ du même âge que Abdeslam, serait originaire de Molenbeek-Saint-Jean, cette commune de l'agglomération bruxelloise où les frères Abdeslam ont géré un café. Cette personne, actuellement incarcéré pour un délit de droit commun, est connu pour des affaires de vols de portables, et il en possédait un alors qu'il était en prison. Il n'est cependant pas fiché dans les listes en tant que radicalisé.

Après les attaques, Salah Abdeslam aurait été aidé dans sa fuite par plusieurs complices, venus le chercher à Paris pour le ramener en Belgique. Deux d'entre eux ont été interpellés. La dernière trace du seul survivant identifié du commando des attaques, se perd samedi 14 novembre, à Schaerbeek, un quartier populaire du nord de la capitale belge. En début d'après-midi, il aurait pris un de ses chauffeurs dans ses bras en lui disant: "On ne va plus jamais se revoir". Il aurait également souligné qu'il allait changer de tête.

Lu sur Le Figaro

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